Le 5 octobre 1990 reste gravé dans la mémoire collective togolaise comme le point de départ d’un soulèvement populaire contre la dictature, en faveur de la démocratie.
Trente-cinq ans après, la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), acteur clé de cette lutte historique, commémore cette date symbolique en lançant un appel à la mobilisation.
Dans une déclaration marquante, Kafui Adjamagbo-Johnson, figure emblématique du mouvement, a rendu hommage aux militants de l’époque, évoquant les sacrifices consentis : clandestinité, arrestations, exils et vies brisées. Pour elle, « la flamme de la résistance demeure vivante ».
La CDPA estime que les aspirations démocratiques de 1990 restent inachevées. Elle appelle donc à un nouveau sursaut citoyen pour « restaurer la souveraineté du peuple ». Le message est sans équivoque : « La liberté ne s’octroie pas, elle se conquiert ».