Des acteurs venus de neuf pays d’Afrique de l’Ouest se penchent, depuis lundi à Lomé, sur un enjeu majeur : comment mieux gérer les budgets des collectivités territoriales afin d’améliorer concrètement le quotidien des populations.
Organisé par la Faîtière des Communes du Togo (FCT) et le Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA (CCT-UEMOA), avec l’appui de la GIZ, l’atelier régional sur la gestion budgétaire locale a réuni des représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Cameroun.
Ensemble, ils ont échangé sur les bonnes pratiques de gouvernance locale, l’objectif étant clair : renforcer la transparence, l’efficacité et la mobilisation des ressources locales.
« La décentralisation est une voie incontournable pour rapprocher les services publics des citoyens », a déclaré Robert Baoubadi Bakaï, représentant du ministère de l’Administration territoriale à l’ouverture des travaux, soulignant la volonté du Togo d’ancrer durablement la gouvernance locale au cœur du développement.
Les participants ont examiné 23 bonnes pratiques issues de la sous-région, qui seront rassemblées dans un Cahier régional de bonnes pratiques. Cet outil servira de référence pour les collectivités, afin de garantir une meilleure utilisation des fonds publics et d’assurer un accès équitable aux services essentiels.
La digitalisation, la transparence et la résilience budgétaire figurent parmi les priorités. Pour la maire de Zio 2, Adjo Agbaglo, « cet atelier est une occasion unique d’apprendre les uns des autres et de bâtir des communes plus fortes et plus responsables ».
En misant sur la coopération régionale et la gestion rigoureuse des ressources, l’UEMOA et la FCT veulent poser les bases d’une gouvernance locale capable de transformer la vie des citoyens à travers des services publics de qualité et une démocratie de proximité.

