La situation reste préoccupante pour les 37 prisonniers politiques qui observent une grève de la faim depuis quelques semaines. Mais à en croire l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO), ces détenus engagés dans cette action sont « déterminés à aller jusqu’au bout ».
« Le monitoring relatif à la grève de la faim des prisonniers politiques relève que 37 personnes poursuivent la grève et sont déterminées à aller jusqu’au bout », a posté Kao Atcholi sur son compte X (Twitter).
Leur mouvement vise à exiger la mise en œuvre des décisions et recommandations de plusieurs mécanismes internationaux, parmi lesquels une juridiction régionale, des organes de traités et procédures spéciales des Nations unies, ainsi qu’une résolution émanant d’une institution parlementaire européenne.
Les grévistes réclament que « le respect des recommandations de ces mécanismes débouche sur la libération de tous les prisonniers politiques estimés entre 130 et 150 personnes », a ajouté le responsable de l’ASVITTO.
L’association rappelle également que les autorités togolaises ont l’obligation de « respecter, protéger et appliquer les conventions internationales en matière de droits de l’Homme ». Elle appelle à une prise en compte urgente des revendications pour éviter une détérioration critique de l’état de santé des détenus.
Alors que la grève se prolonge, plusieurs organisations de défense des droits humains, ainsi que des observateurs internationaux, appellent à leur libération.
