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Réforme constitutionnelle au Ghana : l’âge présidentiel au cœur du débat

Le Ghana pourrait s’engager dans une réforme constitutionnelle majeure touchant aux conditions d’éligibilité à la fonction présidentielle. Le Comité de révision constitutionnelle a recommandé l’abaissement de l’âge minimum requis pour être candidat à la présidence, de 40 à 30 ans.

Cette proposition figure dans le rapport final du Comité, intitulé « Transforming Ghana: From Electoral Democracy to Developmental Democracy », officiellement remis au président John Dramani Mahama lors d’une cérémonie tenue au Jubilee House, le lundi 22 décembre.

Dirigé par le professeur H. Kwasi Prempeh, le Comité propose une modification de l’article 62(b) de la Constitution de 1992 afin de « réduire l’âge minimum qu’une personne doit atteindre pour être éligible à la fonction de président, en le faisant passer de quarante à trente ans ».

Selon les membres du Comité, cette réforme vise à ouvrir l’accès à la magistrature suprême à une nouvelle génération de dirigeants et à renforcer l’inclusivité du système démocratique, en tenant compte des aspirations d’une population majoritairement jeune.

La proposition s’inscrit dans un ensemble plus large de réformes institutionnelles destinées à instaurer une présidence plus efficace et mieux structurée, ainsi qu’un cadre de gouvernance nationale tourné vers l’avenir.

Le gouvernement devrait désormais examiner ces recommandations avant de définir les procédures constitutionnelles et législatives nécessaires à leur éventuelle mise en œuvre, notamment en ce qui concerne la révision du seuil d’âge présidentiel.

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