Depuis son adoption, la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 est présentée par les autorités togolaises comme le principal cadre d’orientation de l’action publique. Selon le gouvernement, ce document stratégique a permis d’aligner les politiques et projets de l’État autour d’objectifs de développement équilibré, inclusif et durable, avec la volonté affichée de placer les citoyens au centre des priorités.
D’après les autorités, la Feuille de route a servi d’outil de référence pour définir les axes jugés prioritaires en matière de croissance économique, d’amélioration du cadre de vie et de cohésion sociale. Les différents ministères et institutions publiques auraient ainsi travaillé de manière coordonnée afin de traduire ces orientations en actions concrètes sur le terrain.
Santé, éducation et services publics au cœur des actions
Dans le secteur de la santé, le gouvernement souligne la poursuite de l’extension de l’assurance maladie universelle (AMU). Selon les chiffres officiels communiqués au début de l’année 2025, ce dispositif aurait permis de couvrir environ 2,4 millions de personnes, renforçant, d’après les autorités, la protection des populations considérées comme vulnérables. Le gouvernement évoque également la modernisation progressive des infrastructures sanitaires et la conduite de campagnes de prévention à l’échelle nationale.
En matière d’éducation, les autorités indiquent que la Feuille de route a accordé une place centrale à la construction et à la réhabilitation d’établissements scolaires, à la formation continue des enseignants et à la mise à disposition de matériels pédagogiques. Selon des estimations avancées par le gouvernement, plus de 70 000 enseignants seraient actuellement en service dans les cycles préscolaire, primaire et secondaire. Ces actions sont présentées par les autorités comme visant à améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement.
Les services publics figurent également parmi les domaines mis en avant. D’après le gouvernement, la digitalisation progressive de plusieurs services – notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de la fiscalité et de l’identification – aurait contribué à simplifier les démarches administratives et à rapprocher l’administration des usagers.
Infrastructures et cohésion sociale
Sur le plan des infrastructures, les autorités font état d’investissements importants consacrés à la modernisation des principaux axes routiers ainsi qu’à l’amélioration de l’accès aux zones rurales et enclavées. Selon le gouvernement, cette politique de désenclavement vise à favoriser l’intégration économique des territoires et à renforcer la cohésion nationale.
Au-delà des réalisations matérielles, le gouvernement affirme que la Feuille de route 2020-2025 a également soutenu les efforts en faveur de la paix et de l’unité nationale. Les autorités mettent en avant des initiatives axées sur le dialogue, la concertation et la participation citoyenne, présentées comme des leviers d’une gouvernance plus inclusive.
Des indicateurs économiques mis en avant
Sur le plan macroéconomique, les autorités s’appuient sur plusieurs indicateurs pour illustrer les effets de la Feuille de route. Selon les données officielles, la croissance économique se situerait entre 6,2 % et 6,4 % en 2023, et autour de 6,5 % en 2024. Le gouvernement évoque également une progression de l’activité du secteur privé, la création d’emplois, l’extension des filets sociaux et le renforcement des capacités institutionnelles.
À l’approche de la fin de la période 2020-2025, les autorités estiment que les acquis enregistrés constituent une base pour un nouveau cycle de développement. D’après le gouvernement, les enseignements tirés de la mise en œuvre de la Feuille de route devraient nourrir les orientations futures, avec l’objectif de poursuivre les efforts en faveur de la prospérité économique, de la justice sociale et de l’inclusion.


