Au Togo, les séminaires gouvernementaux se suivent et se ressemblent. Le dernier en date a eu lieu ce weekend à Kpalimé. Bien sûr, des spécialistes internationaux de renom ont été invités à cette rencontre pour encore coacher/entretenir les membres du gouvernement.
La feuille de route gouvernementale est-elle un énième instrument de propagande ou vraie politique sociale ?
Au Togo, les projets ou programmes pour sortir le peuple de la pauvreté ne manquent pas. Depuis 2005, ils se succèdent, mais ne se ressemblent pas.
Hier vendredi à Kara, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a ouvert les travaux du deuxième séminaire gouvernemental de l’année 2021. L’objectif de la rencontre prévue pour durer deux jours est de faire le point sur le niveau d’avancement de la feuille de route gouvernementale 2020- 2025 et principalement les progrès réalisés sur les 10 actions prioritaires définies lors du dernier séminaire gouvernemental des 26 et 27 juillet 2021 tenu dans la même ville.
Mardi, a un atelier sur la feuille de route gouvernementale a regroupé les directeurs de cabinet et secrétaires généraux ainsi que les coordonnateurs des projets à Lomé.
Depuis 2018, les Togolais ont été largement matraqués par une nouvelle appellation. Le Plan national de développement (Pnd). A ce titre, il est défini comme un ambitieux programme quinquennal censé transformer structurellement l’économie du pays dans son processus vers l’émergence. Ce projet de Faure, confondu, par concours de circonstances, à la Feuille de Route gouvernementale 2020-2025, n’est visiblement que l’ombre de lui-même, 8 mois après. Et ce, malgré le re-habillage.
Le gouvernement togolais a ouvert depuis dimanche à Kara un séminaire pourtant sur sa feuille de route 2020-2025. Les travaux ont été dirigés par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
