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Les RICAC « ART TO GO » 2026 seront une « métaphore multipolaire »

On en sait un peu plus sur les contours de l’édition 2026 de Les Résidences Internationales de Créations Artistiques et Culturelles (Les RICAC) « ART TO GO ». Elles sont prévues du 26 janvier au 8 février à Tsévié.

Cadres de connexion, de rencontre de plusieurs cultures visant à favoriser l’éveil aux richesses que possède chaque artiste, les Résidences Les Résidences Internationales de Créations Artistiques et Culturelles (Les RICAC) « ART TO GO », auront bel et bien lieu l’année prochaine, toujours à Tsévié, préfecture de Zio.

« La métaphore multipolaire »

Une nouvelle édition qui regroupera, comme d’habitude, plusieurs dizaine d’artistes plasticiens et sculpteurs venus de divers pays (Bénin, Cameroun, Mali, Sénégal, Ghana), pour se frotter à leurs collègues locaux, en terre togolaise.

Les RICAC « ART TO GO » de 2026 ont ceci de particulier qu’elles se tourneront autour de « La métaphore multipolaire », un thème un peu philosophique mais qui veut démontrer tout simplement que « sur le plan artistique, le questionnement des certitudes se pose », résume d’abord Kokou EKOUAGOU, le directeur artistique de l’évènement qui est en train de devenir un rendez-vous incontournable dans l’article culturel et artistique national.

« Caractéristique d’une analogie pour mieux comprendre la complexité et les dynamiques d’un système international multipolaire, “La Métaphore Multipolaire”, en tant que sujet artistique, peut se traduire par la représentation de multiples centres d’intérêt, de sources de pouvoir ou de perspectives dans une œuvre », détaille-t-il ensuite.

Une problématique qui se manifeste « dans des compositions visuelles où plusieurs points focaux coexistent, se contredisent, ou interagissent » poussant les participants à « questionner les certitudes et encourager l’ambiguïté ».

En plus, ce thème invite « le spectateur à interpréter l’œuvre de manière plus ouverte », s’imaginant « un cadre riche pour l’exploration artistique, culturelle permettant de traduire la complexité et la diversité du monde en des œuvres qui invitent à la réflexion et à l’interprétation », complète celui qui est également un Consultant et Manager Culturel.

Les Résidences Internationales de Créations Artistiques et Culturelles prévues pour le début de l’année, visent à souligner ce qu’Atafèinam BELEI, Présidente de l’Association ART HERITAGE CULTURE et Coordinatrice des RICAC désigne par « La recomposition positive du monde » tout en mettant un accent particulier sur « La crise de rationalité et de bon sens en Occident » et in fine de s’interroger si « La Multipolarité du monde, est-ce forcément une mauvaise nouvelle pour l’Occident ».

« Notre prochain objectif, c’est la création d’une école des beaux-arts à Tsévié. Les artistes togolais vont se faire former à l’extérieur du pays parce ce qu’il n’y a pas ce genre d’école ici. On parle des beaux-arts de Kinshasa, des beaux-arts d’Abidjan. Il est temps qu’on parle aussi des beaux-arts de Tsévié », avant déclaré ladite Coordinatrice en 2024 lors de la cérémonie d’ouverture de la précédente édition.

C’est dire que les RICAC ne se résument pas seulement au vernissage, à la remise de trophées aux artistes et acteurs de promotion des arts plastiques mais c’est toute une ambition qui derrière. Elle se décline lentement mais sûrement.

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