Goodluck Jonathan, l’émissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a eu une rencontre avec les autorités de la transition à l’issue de laquelle des garanties lui ont été données.
L’institution régionale suit de près la situation sociopolitique au Mali après le second coup d’Etat en moins d’un an. Après le sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra, une délégation a été envoyée dans le pays pour rencontrer les tenants du pouvoir.
Le colonel Assimi Goïta, investi nouveau président de la transition, s’est entretenu à la Présidence avec le médiateur Goodluck Jonathan et sa suite. Le tête-à-tête s’est bien passé surtout qu’à la veille de la rencontre, un civil a été nommé au poste de Premier ministre, en la personne de Choguel Maïga.
La délégation va rencontrer le nouveau chef du gouvernement pour également insister auprès de lui « que le gouvernement soit inclusif ».
« C’est la volonté d’aller de l’avant, de faire en sorte que la transition soit mise en œuvre de manière réussie. Cela a été clairement affirmé par le président de la transition. Evidemment, la Minusma est déterminée à accompagner le Mali dans ce processus en coordination avec la Cédéao, l’Union africaine, et les autres membres de la communauté internationale », a tenu à souligner El Ghassim Wane, le chef de la mission des Nations unies au Mali.
Les défis sont nombreux. L’un d’eux est l’organisation des élections dans un délai de neuf fois.