Des milliers de Ghanéens ont finalement participé, mercredi 4 août 2021, à la très médiatisée manifestation #FixTheCountry annoncée il y a quelques semaines. Mais elle n’a pas été autorisée par les autorités du pays.
Les partisans de #Fixthecountry (Réparez le pays) ont exigé, entre autres, une nouvelle constitution et des mesures pour relever les nombreux défis auxquels le Ghanéen ordinaire est confronté.
Les manifestants brandissaient des pancartes dans les rues de la capitale Accra , portant diverses inscriptions en anglais, notamment « #FixOurEducation System now », « Une nouvelle constitution maintenant », « Justice pour Kaaka » et « Si le Ghana était votre propriété personnelle, le dirigeriez-vous comme ça ? », «Arrêtez de réprimer la liberté de la presse», et plusieurs autres.
La manifestation bien suivie visait à faire pression sur le gouvernement pour qu’il relève les nombreux défis du Ghana, notamment le chômage des jeunes, la médiocrité des infrastructures et le coût de la vie élevé.
La manifestation de rue intervient après plusieurs semaines de mobilisation sur les réseaux sociaux suivie d’une lutte juridique qui a presque stoppé la manifestation.