Avec la crise de la Covid-19, est née une dictature sanitaire qui ne dit pas son nom. Au 228, les tenants de l’ordre ancien font seulement du suivisme et du copier-coller, sans tenir compte des vraies réalités du pays. Ils imitent ce qui se fait ailleurs et pourtant le « Gnassingbéland » n’est pas l’épicentre du coronavirus.
Obligation de vaccination, demande de pass-vaccinal dans les bâtiments publics et administratifs et maintenant dans les lieux de culte. Dans le voisinage, les gens apprennent à vivre avec le virus. Mais ici, on confine et reconfine, on impose des mesures drastiques comme si on est sur une autre planète. Le monde est divisé entre les pro et les anti-vaccins et les anti-pass-sanitaires.
Heureusement qu’il y a encore des dirigeants qui utilisent leurs cerveaux à défaut de suivre moutonnement la mêlée. Tenez, après que le chancelier autrichien a décidé le confinement des personnes non vaccinées, des hommes politiques et des syndicats, appellent à un vaste soulèvement contre cette mesure liberticide unique au monde.
Ainsi, une « méga-manifestation » est annoncée le 20 novembre à Vienne. La police et l’armée autrichiennes refusent de contrôler les pass sanitaire au nom de « la liberté et la dignité humaine » et comptent prendre part à la grande manifestation contre le confinement.
Au 228, les hommes en calotte et godillots forment un monde entièrement à part. Une République dans la République, en somme. Ils ne sont là que pour les membres de la minorité pilleuse.
Dans cette affaire de crise sanitaire, les populations sont laissées-pour-compte. Elles meurent de faim, peinent à se soigner faute d’hôpitaux adéquats, mais les gouvernants ne respirent, ne jurent et ne pètent que par le Covid. Ils ont tellement imposé des mesures qu’ils ne savent plus quoi décider.
Maintenant, l’accès au paradis est conditionné par un pass vaccinal au Togo. Sacré pays !
Source: Liberté Togo