Le Directeur de publication de l’hebdomadaire « Fraternité » n’est plus. Le confrère a rendu l’âme ce dimanche 6 mars 2022 suite à une crise cardiaque, précisent certaines sources proches de lui.
Le journaliste Joël Vignon Egah, patron de « Fraternité », a tiré sa révérence ce week-end chez lui. « Il prenait son petit déjeuné chez lui, quand le mal a eu raison de lui », croit savoir un autre confrère, ajoutant que « Cette disparition est une grosse perte pour la presse togolaise et surtout pour le journalisme d’investigation plus que jamais soumis à rudes épreuves ».
Joël Vignon Egah et Ferdinand Ayité, directeur de publication du bihebdomadaire L’Alternative, ont été arrêtés et privés de liberté pendant plusieurs jours avant d’être libérés le 31 décembre dernier. Depuis lors, ils sont placés sous contrôle judiciaire.
L’annonce du décès du journaliste critique constitue une onde de choc dans la corporation. Ils sont nombreux à réagir pour lui rendre hommage.
« Comment oublier, le confrère apprécié que tu étais ? Impossible », regrette Hélène Doubidji, Directrice de Togotopnews. Et d’ajouter : « Ta mémoire sera toujours gravée dans nos cœurs ».
Ambroise Kpondzo, directeur de publication de « The Gardian », un journaliste actuellement en suspension, « pleure » son « frère ».
« Joël, ce n’est pas trop tôt ? Et dire que tu venais juste de passer quelques semaines (54 jours seulement) à côté de ta famille et tes amis, à ta libération de cet enfer qui se révèle finalement ce lieu où les langues qui ne portent pas caleçon et qui finissent par y entrer, ressortent pour disparaître à jamais. Je me demande si tu as même eu le temps de faire l’état des lieux de ta santé. Oui, la mort est naturelle mais je me demande si un jour, on saura le pourquoi et comment ? », écrit Rodrigue Ahego.
Kodjo Ketomagnan du quotidien Liberté, n’a « pas de mots pour exprimer (sa) tristesse » à la suite de l’annonce de la triste nouvelle. « Que ton âme repose en paix Joël”, enchaîne sobrement Idelphone Akpaki.
Paix à son âme