Le système sanitaire de beaucoup de pays africains demeure précaire. Ainsi, des patients perdent leur vie de manière absurde. Ce vendredi 07 Octobre 2022, 4 personnes ont perdu la vie au service de réanimation du Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou à cause d’une coupure d’électricité.
N’eût été l’activisme des réseaux sociaux, ce malheureux incident serait passé sous silence. C’est par leur biais que l’information a été abondamment relayée le dimanche 09 Octobre 2022, soit 48 heures après les évènements.
Suite au tollé général provoqué par ces décès tragiques, mais évitables, le Directeur du CNHU a produit un communiqué confirmant le décès de 4 patients « enregistrés au petit matin » sans évoquer les circonstances liées à ces décès.
Par la suite, le ministre de la Santé lui-même indiquera « qu’un dysfonctionnement au service de réanimation aurait conduit à la mort de 4 de nos compatriotes ». Il qualifie la situation de « grave » et présente les condoléances du gouvernement aux familles éplorées.
Cet évènement vient encore une fois révéler au grand jour la complaisance dans laquelle baignent les systèmes sanitaires en Afrique de l’Ouest, notamment dans des Etats comme le Bénin et le Togo. Une coupure d’électricité dans de grands hôpitaux universitaires sans qu’il y ait un dispositif alternatif de prise en charge des unités électriques et électroniques est une faute lourde des personnes en charge desdits hôpitaux.
A Cotonou, on apprend qu’une enquête judiciaire est ouverte et le Chef de l’Etat béninois Patrice Talon aurait saisi l’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé. Toutefois, rien ne fera revenir à la vie ces personnes décédées. Si des mesures avaient été prises pour que cela ne se produise, elles ne seraient pas mortes pour rien.
Il n’y a pas de groupes électrogènes pour reprendre le fonctionnement de CHU aussitôt l’électricité coupée ? Le Benin n’est pas plus avancé que le Togo des analphabètes GNASSINGBE !!! Pauvre Afrique qui ne mérite pas d’être dirigée par des nullards!!!