Devenu président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF) au lendemain de la suspension d’Ahmad Ahmad par la Fédération internationale de football association (FIFA), Constant Omari a laissé temporainement ce poste avant de le reprendre suite au verdict du Tribunal arbitre du sport (TAS).
Le Congolais redevient président intérimaire de la CAF depuis ce lundi 8 mars 2021, après que le TAS a réduit de deux ans la suspension infligée au Malgache Ahmad Ahmad pour détournement de fonds de l’institution. Entre-temps, le Tribunal des sportifs avait autorisé M. Ahmad à reprendre son poste en attendant qu’il ne rende une décision définitive de son appel. C’est chose faite depuis hier lundi. Il est condamné (suspendu de toutes activités liées au football) pour une durée de deux ans contre cinq ans décidé par la FIFA auparavant. Il doit, en autre, payer 50.000 francs suisses contre 200.000 fixés initialement.
“La Confédération Africaine de Football a pris acte du contenu de la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) suite à l’appel interjeté par M. Ahmad Ahmad contre la décision de la Chambre de jugement de la Comité d’éthique de la FIFA. En conséquence, M. Constant Omari, premier vice-président va assurer l’intérim à la tête de l’exécutif de la CAF jusqu’à l’élection d’un nouveau président lors de la 43e Assemblée générale”, indique un communiqué signé de Alexandre Siewe, le Directeur de la communication de la CAF.
Ce dernier précise que “cette décision s’applique en vertu des dispositions de l’Art 24 paragraphe 8 des Statuts, qui prévoient qu’en cas d’absence du Président ou de son incapacité temporaire à assumer sa fonction, il est remplacé par le 1er Vice-Président”.
Constant Omari restera patron de la Confédération jusqu’à l’issue de l’assemblée générale ordinaire élective qui a lieu ce vendredi 12 mars à Rabat au Maroc. Le milliadaire sud-africain Patrice Motsepe est assuré d’êtré élu, les trois autres (Jacques Anouma, Augustin Sengor et Ahmed Yahya) candidats ayant retiré leur candidature sur injonction de Gianni Infantino, le patron du football mondial.