291 organisations non gouvernementales (ONG) sont suspendues en l’espace d’une semaine, suscitant de l’inquiétude dans les rangs de la société civile.
Officiellement, le gouvernement dit avoir pris cette décision radicale destinée à faire le ménage. Parmi ces ONG, il est vrai, beaucoup n’existent plus.
Mais en suspendre plus de 290 en une semaine effraie surtout à six mois des nouvelles élections générales. En effet, la société civile y voit une manière pour le pouvoir en place (souvent décrié en matière de respect des droits de l’homme) de faire taire les ONG très critiques envers lui.
Tout le monde se rappelle encore aujourd’hui, comme si c’était hier, en 2008 quand Robert Mugabe a interdit un bon nombre d’organisations qu’il ne parvient pas à contrôler. A l’époque, l’ex-président rencontrait d’énormes difficultés sur le plan politique.
Une autre mauvaise nouvelle : un texte de loi est en étude. Et ils sont nombreux à en conclure qu’il viserait à interdire l’existence d’organisations non gouvernementales pour des raisons de défense nationale.