Alors que certains pays européens ont suspendu, “par mesure de précaution”, l’usage du vaccin AstraZeneca, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il n’y a pas de raison d’arrêter l’administration de ce vaccin qui fait l’objet de débats ces derniers jours.
Après le Danemark, la Norvège, la Bulgarie, l’Islande et la Thaïlande, les Pays-Bas sont devenus le dernier pays à suspendre dimanche l’utilisation du vaccin anti-covid-19 AstraZeneca en raison de préoccupations concernant les effets secondaires possibles.
Pour l’agence sanitaire de l’ONU, les avantages du vaccin d’AstraZeneca l’emportent sur les données négatives le concernant et il est donc recommandé, à ce stade, de continuer à l’utiliser.
« Oui nous devrions continuer à utiliser le vaccin d’AstraZeneca (…) et il n’y a pas de raison de ne pas l’utiliser », a déclaré Margaret Harris, porte-parole de l’OMS lors d’un point de presse de l’ONU vendredi à Genève.
Sur plus de 5 millions d’Européens qui ont reçu le vaccin AstraZeneca, environ 30 cas d’« événements thromboemboliques » ou de développement de caillots sanguins ont été signalés après l’administration du vaccin.
Cependant, pour l’heure, aucune relation de cause à effet n’a été établie entre ce produit en cours d’utilisation dans plusieurs pays africains dont le Togo et les problèmes de santé signalés.