Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) interpelle le gouvernement et les organisations de la presse à une relecture du code de la presse et de la communication, surtout en son article 3 alinéa 2 et l’article 155.
Il s’agit d’un appel lancé aux autorités togolaises et professionnels des médias en rapport à l’affaire qui induit la condamnation des deux journalistes, notamment Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou, responsables du bihebdomadaire L’Alternative.
Le CAR pour sa part, déplore le rebondissement qu’a suscité cette affaire et précise que la procédure à l’époque avait conduit à une garde à vue puis à une détention à la prison civile de Lomé de Ferdinand Ayité et Joël Egah (qui est finalement décédé), suite à une liberté provisoire le 31 décembre 2021. Ceci, après des excuses publiques suite aux exigences des ministres qui incriminent les trois journalistes.
Alors que l’opinion estimait que le dossier était alors clos, un nouveau rebondissement de l’affaire va annoncer la convocation de Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou au Tribunal de première instance de Lomé.
Le parti de feu Me Yaovi Agboyibo condamne cette “manœuvre” dont le régime a usé pour laisser dans le nouveau code de la presse un vide qui lui permet de mettre en prison des journalistes pour leurs propos dans les medias sociaux.
D’ailleurs sur cet aspect, cette formation politique dans un communiqué officiel invite les organisations de presse une relecture du code la presse en son article 3 alinéa 2 et l’article 155.
Le CAR exige par ailleurs, l’annulation pure et simple de la condamnation des journalistes qui ont écopé trois ans de prison ferme, d’une amande de trois millions de francs CFA chacun et le tout auréolé par un mandat d’arrêt international.