Situation sécuritaire, relations avec les régimes de transition malien, guinéen, burkinabè et avec les autres membres de la Cedeao, nouveaux investissements… Le chef de la diplomatie togolaise explique pourquoi et comment le pays compte renforcer ses partenariats.
Volontiers médiateur, voire négociateur, au sein d’une Afrique de l’Ouest secouée par les coups d’États et les bras de fer diplomatiques, le ministre des Affaires étrangères togolais, Robert Dussey, est une figure centrale du dispositif mis en place par le président Faure Essozimna Gnassingbé. Il a notamment joué un rôle central dans la résolution de la brouille entre Bamako et Abidjan autour de l’affaire des 49 soldats ivoiriens incarcérés au Mali. Pour Jeune Afrique, il revient sur cet épisode et explique la stratégie de Lomé en matière sécuritaire.
Quant aux questions relatives au dialogue avec l’opposition, qui continue de dénoncer l’autoritarisme de l’exécutif, et, en particulier sur le cas de l’ex-Premier ministre Agbéyomé Kodji, en exil, dont une partie de la classe politique réclame le retour, le chef de la diplomatie botte en touche.
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Robert Milégo Dussey doit faire extrêmement attention a ce qui sort de sa bouche.
« La Cedeao ne peut ignorer les clameurs populaires qui soutiennent les régimes militaires »
Qui peut m’expliquer cette phrase en français facile?