Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, l’information est tombée, actant un mini-remaniement du gouvernement de Victoire Tomégah-Dogbé. Une surprise d’autant plus que rien ne laissait présager cela, et que de toute évidence, les élections législatives attendues prochainement devraient après leur verdict, entraîner une recomposition du gouvernement.
Ce remaniement, suivi de la rapidité avec laquelle se sont déroulées les cérémonies de passation de service, achève de convaincre la plupart de ce qu’il y a une urgence, peu ou pas perçue par l’opinion mais ressentie comme réelle par le Chef de l’Etat togolais « himself », Faure Essozimna Gnassingbé. L’urgence d’insuffler une nouvelle dynamique à l’action gouvernementale et de (re)mettre les nouveaux comme anciens, au travail, alors qu’approche inexorablement l’échéance que les autorités togolaises se sont librement fixée pour faire davantage en matière d’inclusion sociale, matérialisée par la Feuille de route Togo 2025.
Le maintien de Victoire Tomégah-Dogbé à la tête du gouvernement ne laisse planer aucun doute sur la confiance que place Faure Gnassingbé en elle, pour relever les défis régaliens de l’Etat. Une sorte de chèque – en blanc -laissée au Premier ministre ? Sans doute pas. Les enjeux étant de taille, Faure Gnassingbé, 1er à assumer son mandat et donc 1er responsable du succès ou de l’échec de la Feuille de route quinquennale, référentiel de développement du pays jusqu’en 2025, devrait assurer son rôle de leadership. Et laisser chacun jouer sa partition.
Le choix de cette équipe remaniée, une savante mixture du vieux et du neuf, réalisée par le président togolais en complicité avec la Cheffe du gouvernement, est-il le plus judicieux ? Faure Essozimna Gnassingbé dispose-t-il – enfin – de l’équipe de rêve pour matérialiser sa vision de développer le pays sur une base inclusive à l’horizon 2025 ?
De toute évidence, l’indépendance institutionnelle attribuée au département de l’accès universel aux soins dans le gouvernement remanié, vis-à-vis du ministère de la Santé témoigne éloquemment de la place de choix qu’occupe ce projet dans les priorités du président de la République et de la Cheffe du gouvernement. La nomination de Jean-Marie Tessi, rompu à la tâche de gestion des assurances pour diriger ce très stratégique portefeuille ministériel, semble également un choix opportun. Du moins a priori.
Il reste à voir si ce pur produit du privé, saura concilier son expertise avec les impératifs de son département qui appelle une grande souplesse dans l’offre de soins de santé et la mobilisation des ressources afin de financer un système d’assurance qui devrait être une référence de pérennité. L’entrée de Modukpe Manuella Santos au gouvernement pour s’occuper de la Promotion de l’investissement est également un point fort de ce remaniement tandis que Kayi Mivedor, reprend le portefeuille du Commerce et Kodzo Adedze, le ministère de l’Urbanisme.
L’une des plus grandes surprises de ce remaniement reste le remplacement du Général Yark Damehane à son poste de ministre de la Sécurité et de la Protection civile et sa nomination comme ministre d’Etat, ministre de l’Eau, dans un contexte où les forces de défense et de sécurité sont constamment au front, pour repousser les attaques terroristes qui sévissent au Nord du pays, à partir du Burkina Faso. Cette lourde charge est désormais dévolue à l’ambassadeur Calixte Madjoulba, militaire de formation, diplomate émérite réputé, bosseur et professionnel. Dans le même temps, Yawa Kouigan endosse la charge de perfectionner la communication gouvernementale.
Sécurité, attraction des investissements dans un contexte de promotion des PPP pour la mise en œuvre des projets de développement et la création d’emplois et inclusion sociale réussie, constituent le triptyque des défis auxquels la nouvelle équipe gouvernementale devrait s’attaquer.
Quant à savoir si Faure Gnassingbé s’est dégoté « la dream team », l’équipe de rêve pour cette mission, il est trop tôt pour se prononcer. Le temps et les actions des membres de ce gouvernement nous édifieront. D’ici-là !
le vrai remaniement , c,est que Faure lui meme soit debarqué de là, le reste c,est du pipeau
Le vrai remaniement viendra après le coup d’état, et très bientôt.
La Françafrique est entrain de préparer un gros coup à ce mongle de Faure Dracula zieux hoooonnnn GNASSINGBÉ!!!