Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, l’information est tombée, actant un mini-remaniement du gouvernement de Victoire Tomégah-Dogbé. Une surprise d’autant plus que rien ne laissait présager cela, et que de toute évidence, les élections législatives attendues prochainement devraient après leur verdict, entraîner une recomposition du gouvernement.
Les togolais semblent s’habituer à boire le calice jusqu’à la lie au regard de la succession des crises sociales qu’ils endurent avec ténacité. D’ailleurs, ils n’ont aucune autre solution puisque les dirigeants, face à ces situations, se contentent de produire des communiqués qui au demeurant ne résolvent pas grand-chose.
Trois semaines après les élections générales marquées par d’importants dysfonctionnements, le président Emmerson Mnangagwa, réélu, a désigné son nouveau gouvernement lundi soir. Un cabinet qui suscite la colère de l'opposition et de nombreux critiques. Le chef de l’État y a placé des membres de sa famille et notamment l'un de ses fils.
Le train du nouvel homme fort du Gabon, Brice Oligui Nguema, avance à grande vitesse ; et c’est le moins qu’on puisse dire. Il lui a fallu moins d’une semaine pour mettre en place un nouveau gouvernement multicolore piloté par l’opposant Raymond Ndong Sima. Le seul bémol est l’absence de l’opposition regroupé dans « Alternance 2023 ».
La junte au Mali a procédé samedi à un remaniement partiel du gouvernement au lendemain de l'annonce du retrait de la mission de l'ONU dans le pays et huit jours après le résultat favorable d'un référendum au projet de nouvelle Constitution.
La première expérience d’une véritable expérience de la décentralisation commence par avoir un goût amer auprès des responsables communaux. Pour cause, ceux-ci se retrouvent dans une impasse due à 2 facteurs : le refus du gouvernement de les laisser librement disposer des ressources financières auxquelles ils ont droit et l’empressement des populations pour qu’ils résolvent les impératifs quotidiens.
Dans le monde entier, la journée du 1er Mai est consacrée aux « travailleurs ». C’est la journée internationale des travailleurs, période durant laquelle ces derniers se mettent en exergue par les doléances auprès de leurs employeurs en vue d’une amélioration des conditions de travail. Mais au Togo, elle est devenue une journée de danse, boisson et autres distractions inutiles.
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) considère le dialogue social comme un processus informel ou institutionnel qui inclut tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échanges d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs selon des modalités diverses, sur des questions relatives à la politique économique et sociale présentant un intérêt commun. Cet instrument encourage la formulation d’un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail ainsi que leur participation démocratique.
Une dictature peut-elle se démocratiser elle-même et s´humaniser? Les tenants de la dictature, leurs lâches soutiens et profiteurs peuvent-ils tout à coup commencer par avoir un coeur pour leurs concitoyens, parmi lesquels ils voient en permanence des dangers à leur règne sans fin? Le dictateur Faure Gnassingbé, peut-il, comme par magie, se muer en bienfaiteur pour les Togolais dont plusieurs sont privés de liberté depuis longtemps, dont beaucoup ont dû quitter ce monde dans la violence et dans la souffrance pour des raisons politiques, sans oublier ces plusieurs dizaines d´autres, contraints à l´exil pour les mêmes raisons? L´humanisme, un coeur pour les populations dont on a la charge, la bonne gouvernance; toutes ces valeurs ne devraient-elles pas commencer par l´amour de l´être humain tout court, de son intégrité physique, et surtout de sa vie?
Depuis sa formation à la mi 2020 et malgré sa composition dont on dit qu’elle est technocrate, les bourdes, les incohérences et les cacophonies se multiplient. Des décisions sont prises au-delà de tout cadre hiérarchique. Surtout en matière d’augmentation des prix des produits de première nécessité dont le carburant et le gaz. Et les ministres se contredisent allègrement ou se répandent en désinformation sur les médias traditionnels comme sociaux.