Colloque sur l’espace civique au Togo : Vers une réglementation inclusive pour renforcer la Démocratie
Du 18 au 20 décembre 2024, des acteurs de la société civile et des syndicats se sont réunis à Lomé,…
Du 18 au 20 décembre 2024, des acteurs de la société civile et des syndicats se sont réunis à Lomé,…
L’année 2024 n’aura pas changé grand-chose pour la majorité des Togolais. Tout au long de cette année, les tensions politiques et sociales ont été particulièrement exacerbées. Nombre de Togolais sont au bout du rouleau. Mais cela ne semble guère ébranler la volonté de Faure Gnassingbé et de la minorité qui se sont tracés la voie pour rester ad vitam æternam au pouvoir et continuer d’étendre leur mainmise sur les richesses du pays pendant que leurs concitoyens tirent le diable par la queue.
Au Togo, la corruption rythme la vie quotidienne, gangrène les institutions et mine le moral des citoyens. Si les pratiques les plus visibles, comme par exemple le racket des corps habillés ou les abus dans les centres de santé, alimentent souvent les conversations, elles ne sont que la partie visible d’un iceberg bien plus destructeur. Oui, en réalité, c’est une autre forme de corruption, plus insidieuse, malheureusement légale et systémique, qui constitue le véritable poison de notre société.
Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a récemment ordonné en Conseil des ministres une étude approfondie visant à soutenir les pensionnés du secteur privé dont l’allocation mensuelle est inférieure au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) au Togo.
Le décret impose également aux opérateurs télécoms de tenir une base de données des abonnés et de soumettre des rapports trimestriels sur leur identification à plusieurs administrations publiques. Par ailleurs, le nombre de cartes SIM qu’un abonné peut détenir est désormais limité, dans le but de mieux contrôler l’usage des services.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a exprimé son indignation face à l’installation d’une gigantesque bouteille de Djama, la marque de la Société Nationale de Boissons (SNB), au carrefour GTA de Lomé.
En France, La prime de Noël est une aide exceptionnelle attribuée à certains bénéficiaires de minima sociaux (revenu de solidarité active, allocation de solidarité spécifique, allocation équivalent retraite). Elle sera versée à ces foyers modestes.
Le gouvernement togolais a annoncé une prime exceptionnelle de 60 000 FCFA pour le mois de décembre 2024, destinée aux fonctionnaires, au personnel de l’enseignement confessionnel, ainsi qu’aux pensionnés affiliés à la Caisse de retraites du Togo.
Le parti Forces Démocratiques pour la République (FDR) réagit à l’annonce des élections sénatoriales prévues pour le 2 février 2025, qualifiant cet événement de non-priorité pour le Togo. La formation politique de Me Apévon réitère son opposition à la mise en place d’un Sénat, qu’il considère comme inutile et coûteux, soulignant que le gouvernement devrait plutôt se concentrer sur des enjeux plus urgents tels que la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des Togolais. Refusant de participer à ces élections, le parti appelle à la vigilance et à l’espérance d’un changement réel.
Selon Emmanuel Vivien Tomi, 2e porte-parole du parti, l’UFC vise à promouvoir l’enracinement de la démocratie au Togo, en mettant fin à sa pratique de boycott des élections, sauf exception. Le parti souligne l’importance d’une pluralité politique au sein du Sénat, qui sera élu par les conseillers municipaux et régionaux.