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DEVOIR DE MÉMOIRE À PROPOS DE JEAN-LUCIEN SAVI DE TOVÉ, LE PRÉSIDENT SANS POUVOIR DE FAURE GNASSINGBÉ

À l’époque du COD 2, au début des années 1990, Savi de Tové s’égosillait dans les meetings de l’opposition en exigeant le départ d’Éyadéma dont il se moquait, accompagné par les rires du public. Après le massacre du Jardin Fréau par la sodatesque du dictateur, certains leaders ayant fui au Bénin, ont imaginé un truc complètement foireux: un gouvernement en exil dont Savi de Tové serait le premier ministre. Conformément à l’Acte 7 de la Conférence Nationale Souveraine, cette nomination revenait au Haut Conseil de la République dont j’étais le Rapporteur du Bureau. L’ancien premier ministre élu de la CNS, Koffigoh, ayant été récupéré par Éyadéma sans avoir eu la dignité de démissionner. C’est suite à cette odieuse trahison que l’idée d’un gouvernement en exil germa dans des esprits politiquement immatures. Quand arriva le courrier, le président du HCR. Mgr Kpodzro et le reste du Bureau hésitaient, douchés par l’expérience catastrophique de Koffigoh.