Juillet 2021, une incroyable affaire mondiale éclate à la face du monde grâce à un consortium de journalistes dénommé Forbidden Stories, avec l'appui informatique de l'ONG Amnesty International.
Visiblement, le gouvernement est en difficulté face à la crise liée à la vie chère. Les mesures partielles annoncées le 27 avril dernier montrent que l’exécutif s’est retrouvé à l’étroit, sans marge budgétaire. Mais un recensement des scandales financiers laisse penser que les centaines de milliards détournés ou dilapidés auraient pu être utiles si les deniers publics n’avaient pas été siphonnés par les gouvernants.
La question de l’espionnage des journalistes révélée par le Consortium Forbiden Stories avait fait sa vague de tollé courant le mois de juillet de par le monde, y compris notamment le Togo notre pays. Il était avéré que des journalistes dont ma modeste personne, avaient fait l’objet d’un suivi méticuleux à partir du logiciel pirate Pegasus mis en place par le groupe israélien NSO et évidemment acheté par les autorités togolaises.
Tout porte à croire qu’aucun sacrifice ne paraît trop grand pour le régime de Faure Gnassingbé, lorsqu’il s’agit de se pérenniser au pouvoir. Tant les méthodes sont liberticides. Les dernières les plus prisées, parallèlement aux innombrables cas de violations et exactions sont l’espionnage, jusqu’à l’intimité, des honnêtes citoyens. Ce, par des logiciels achetés à coût de fortunes au dos du contribuable. Et d’autres moyens encore. Même philosophie, même méthode.
L’enfant qui empêche sa maman de dormir ne trouvera non plus un sommeil tranquille. C’est ce qui arrive à Faure Gnassingbé et sa minorité pilleuse qui, pour pouvoir jouir délicieusement et en toute quiétude du pouvoir mal acquis, perdent le sommeil à espionner les Togolais.
Dix-sept journalistes de sept pays, cibles du logiciel espion Pegasus, ont porté plainte vendredi aux côtés de Reporters sans frontières contre la société israélienne NSO Group, à l'origine de cette technologie, a annoncé l'ONG qui a également saisi les Nations Unies.
L’exécutif togolais s’est servi du logiciel israélien de cyber-surveillance Pegasus pour espionner des centaines de ses concitoyens, d'après les révélations d'un consortium de médias internationaux appuyés par des ONG. Opposants, activistes et journalistes sont concernés. Certains, comme l'ex-Premier ministre Kodjo Agbéyomé, sont à peine surpris.
L’affaire a bruité au second semestre de l’année 2020. Notamment les journaux Le Monde et The Guardian ont révélé, à travers une enquête, l’espionnage de certains prélats et acteurs de la société civile au Togo. Quelques mois après, l’affaire de cuber-espionnage refait surface, avec l’élargissement de la couche cible à des journalistes. Une approche du Pouvoir de Lomé, à l’analyse, bien curieuse et à bien d’égards.
Le Togo est au cœur du scandale d’espionnage massif des opposants via le logiciel si on i s te. Pegasus, destiné normalement à lutter contre le terrorisme et la grande criminalité, Plus de 300 Togolais ont été ciblés par cette arme numérique, selon les révélations faites par le journal français « Le Monde ».
Le scandale du Pegasus suscite toujours de vives réactions. Dans un communiqué, Nicodème Habia, président national du parti « Les Démocrates » monte au créneau et exprime sa consternation. L’opposant se dit également être accablé par le fait que c'est l'argent du contribuable que régime utilise pour espionner cette population qui a extrêmement faim. Lisez plutôt !