Les modifications apportées le 24 mai dernier à la charte des partis politiques par l’Assemblée nationale font polémiques. Intervenant récemment sur une radio de la place, le ministre Christian Trimua rassure sans vraiment convaincre.
Au lendemain de la loi nouvelle portant sur la réforme de la charte des partis politiques, les esprits mesquins et sournois, détracteurs des binationaux, s´empressent pour lui donner dans leurs journaux légers et bidons, qu´ils publient, le sens qu´elle n´a pas alors qu´il n´est nulle part écrit dans cette loi nouvelle sur la charte des partis politiques que les Togolais binationaux ne peuvent pas créer un parti politique ou le diriger. En tant que journalistes, ne vous ridiculisez pas en écrivant n´importe quoi dans vos journaux même si vous êtes proches du régime.
L’apport du parlement à l’ancrage de la démocratie dans un pays est d’une importance capitale. Il a un rôle essentiel à jouer. Le parlement incarne la démocratie. Il est l’institution centrale par laquelle la volonté du peuple s’exprime, où les lois sont adoptées et à qui le gouvernement rend des comptes.
"C'est de la pure folie, une irresponsabilité dangereuse. Je trouve que nous entrons-là, dans une ère de très grande turbulence pour le Togo. En créant ce nouveau concept de Togolité, contraire à la Constitution, le pouvoir cherche à mettre le feu aux poudres."
Désormais, il faut 60 personnes issues de 2/3 des préfectures pour créer un parti politique, au lieu de 30 auparavant. La répartition du financement des partis politiques aussi a connu une modification. 2/3 de ce financement est reparti au prorata du nombre de députés, et le reste aux partis ayant eu au moins 2% à la dernière élection législative.