Coup d’état militaire au Gabon : à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle
“Et maintenant, est-ce que le coup d’Etat au Gabon peut faire bouger les choses au Niger? Oui et non, de mon point de vue”
“Et maintenant, est-ce que le coup d’Etat au Gabon peut faire bouger les choses au Niger? Oui et non, de mon point de vue”
Le Gabon emboîte le pays au Niger. Ce qui rend les choses plus faciles à ces militaires, c’est que, ceux qui protègent ces dirigeants sont ceux-là mêmes qui font ces coups d’État militaires à qui ils sont censés protéger et donner leur vie pour eux en cas de danger imminent. Y a-t-il encore confiance entre les protégés et les protecteurs? D’où vient cette crise de confiance? C’est la question qui mérite d’être posée. Par analyse, une réponse neutre et objective est simple à donner.
Pour l’instant, le coup de force militaire contre le régime d’Ali Bongo Ondimba est en marche. Tout porte à croire que c’est la fin d’une dynastie au sommet du Gabon. C’est aussi l’avis de l’activiste togolais David Kpelly dont voici l’analyse, courte mais incisive.
Les Gabonais célèbrent le renversement de leur président Ali Bongo, après qu’un groupe de hauts gradés militaires au Gabon a affirmé avoir pris le pouvoir tôt mercredi matin, quelques minutes après l’annonce par l’organe électoral de l’État d’Afrique centrale que le président sortant avait remporté un troisième mandat.
Un groupe de militaires met fin au régime d’Ali Bongo, peu de temps après la proclamation des résultats officiels lui donnant une victoire avec 64, 27% des suffrages exprimés.
Invités en début de semaine dans l’émission « Coin de vérités » sur Direct7, le Père Pierre Marie Chanel Affognon et l’acteur de la société civile Yao Eklo Nukunu reviennent sur le coup d’Etat au Niger et le bras de fer entre les putschistes et la CEDEAO.
Alors que le général Abdourahamane Tiani a indiqué que l’ordre constitutionnel sera rétabli à l’issue d’une transition d’une durée maximum de « trois ans », la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) lui dit non.
C’est une des conséquences des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à l’encontre du Niger, suite au Coup d’État qui a renversé le président élu Momhamed Bazoum, le 26 juillet.
La menace d’intervention militaire semble s’éloigner et c’est une bonne chose. Que Tchiani entende raison et accepte le principe d’une transition où lui et Bazoum seront absents. Le pays souffre actuellement.
Et il ne faut pas aller loin pour comprendre le manque d’attractivité de l’Afrique. L’instabilité chronique de nos pays n’attire pas les investisseurs.