Un député a ouvert à Lomé deux boutiques de Haaga (tenues stylées faites de pagne traditionnel tissé) et est à la recherche de jeunes pour tenir ces boutiques. L’initiative, il faut le reconnaître, est louable. Si tous les députés, les grands commis de l’Etat et les membres de la minorité pilleuse qui ont pris en otage le pays depuis plus de cinq décennies, pouvaient mettre sur pied ces genres de structures et lancer des avis de recrutement, le pays aurait fait un grand pas dans la résolution du problème de chômage qui touche de plein fouet la jeunesse togolaise.