L’affaire de lettre de félicitation de Macron à Faure Gnassingbé, dans le cadre la présidentielle de 2020, n’est pas encore finie. Agbéyomé Kodjo porte plainte à Paris.
Face à la violation répétée des droits de l’Homme, à l’impunité devenue la chose la mieux partagée, à la restriction des espaces de liberté, à la corruption, bref, aux travers dont le régime cinquantenaire se nourrit pour s’imposer aux Togolais, des organisations de la société civile (OSC) se sont concertées pour saisir le président français, Emmanuel Macron.
Initialement prévue pour le 1er avril, la première visite de travail entre Lomé II et l’Elysée devrait être reportée de quelques jours. Sans doute mi-avril, « à la convenance des deux chefs d’Etat » selon des sources concordantes. Ladite visite devrait porter sur la coopération entre les deux pays et la lutte contre le terrorisme, notamment au Mali où Lomé et Paris ont des intérêts convergents.
La décision, prise par Emmanuel Macron, a été annoncée après la suspension du vaccin en Allemagne et en Italie, et en attendant un avis sanitaire européen prévu mardi. Jusqu’à présent, les autorités sanitaires reconnaissent qu’il n’y a aucun lien avéré entre l’apparition de caillots sanguins et ce vaccin, à part l’enchaînement chronologique.
La justice française vient de dérouler tapis rouge pour un imminent procès contre le Groupe Bolloré. Ceci, par son refus de classer le dossier dit d’affaire de corruption et de violation de la souveraineté nationale du Togo dans laquelle Vincent Bolloré, le milliardaire Breton et PDG du Groupe Bolloré a pourtant plaidé coupable.
Pour la première fois, un chef d'Etat français, en l'occurrence Emmanuel Macron, a reconnu que son pays, lors de la guerre d'Algérie, a arrêté, "torturé et assassiné" le militant nationaliste Ali Boumendjel.
Dans une tribune commune, trois leaders politiques africains candidats aux élections présidentielles dans leurs pays respectives (Agbéyomé Kodjo du Togo, Cellou Dalein Diallo de la Guinée et Martin Fayulu de la RDC) et un député français Sébastien Nadot interpellent le président français Emmanuel Macron sur sa complaisance vis-à-vis de la situation politique qui prévaut en Afrique. La dernière présidentielle au Togo a été évoquée.
Le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger prennent part à cette rencontre avec le Président français, Emmanuel Macron qui suit l'événement par visioconférence. Au menu des échanges, la lutte anti-terroriste dans la région du Sahel.