En exil depuis mai 2005, l’ancien ministre de l’intérieur, de la sécurité et de la décentralisation du Togo, François Boko, ne peut pas rentrer au pays pour rendre les derniers hommages à sa mère décédée, il y a quelques semaines. L’autorisation qu’il a sollicitée, lui est refusée par Faure Gnassingbé, à en croire un article du journal électronique Africa Intelligence du 25 janvier 2024.
En parcourant cette enquête bien fouillée, on a une idée réelle de ce qu’est le logiciel espion Pegasus. Depuis le déclenchement de ce scandale mondial, plusieurs pays indexés ont cessé d’utiliser ce logiciel. Mais le Togo de Faure Gnassingbé, non. La survie de son pouvoir et son projet de règne à vie l’oblige à mettre la plupart des citoyens sous surveillance y compris ses propres collaborateurs. Au cœur de ce dispositif ultra sécuritaire Israël.
Mercredi, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a reçu en audience le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en visite officielle au Togo. Cette rencontre a été l'occasion de renforcer les liens entre les deux nations.
L’ancien ministre d’Etat Pascal Bodjona est de retour aux affaires depuis quelques semaines. Il est nommé, depuis le 29 décembre dernier, conseil spécial de Faure Gnassingbé, chargé des affaires politiques du chef de l'État.
13 janvier 2024 à Kara a eu lieu la cérémonie annuelle du Grand rapport des Forces armées togolaises (FAT), sous la présidence du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. L’occasion pour la grande muette de prêter allégeance au chef des armées.
Pascal Bodjona, l’ancien Directeur de Cabinet de Faure Gnassingbé, est de retour aux affaires. Il est désormais Conseiller spécial chargé affaires politiques aux côtés de celui qui avait gardé silence dans ses déboires judiciaires courant 2012. Dans cette nouvelle collaboration, Faure Gnassingbé prendra-t-il pour argent comptant les conseils politiques de Pascal Bodjona ?
Le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé a présidé, ce mercredi 10 janvier 2024, une cérémonie d’échanges de vœux de Nouvel An avec des délégations représentant l’administration publique. C’était en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et de plusieurs autres personnalités.
La situation politique du Togo est assez alambiquée avec une Assemblée Nationale dont le mandat est déjà expiré, une opposition qui réclame des discussions sur le cadre électoral et un gouvernement visiblement impassible à tous ces évènements. C’est dans ces conditions qu’un regroupement d’organisations, mouvements et associés ont produit ce 03 Janvier 2024 un communiqué de presse dont voici le contenu.
Alors que des opposants dénoncent un "simulacre d'élection", la Commission électorale nationale (CENI) proclame que le président sortant a remporté l'élection avec 73,34 % des voix, loin devant ses principaux rivaux Moïse Katumbi (18,08 %) et Martin Fayulu (5,33 %)