Au Togo, la libération temporaire de Loïc Lawson, directeur de publication du Flambeau des démocrates, et d'Anani Sossou, journaliste indépendant, suscite des inquiétudes avec leur placement sous contrôle judiciaire. Cette mesure préoccupante, rappelle le président du patronat de la presse togolaise, Honoré Adontui, fait écho à des cas antérieurs où des journalistes, initialement libérés provisoirement, ont ultérieurement été condamnés. Lawson et Sossou devront se présenter chaque premier lundi du mois devant le juge, une mesure qualifiée d'excessive par Adontui.
Du 9 au 10 novembre, l'organisation GEMESA (Gens des Médias des Savanes) a organisé avec le soutien d'Amnesty International et le Fonds Canadien de soutien aux initiatives locales (FCIL) une formation intensive à Dapaong, visant à armer les journalistes contre les défis complexes de la désinformation et des discours de haine dans un contexte de lutte contre l'extrémisme violent.
La liberté d’expression et de presse est en question, depuis quelque temps, face aux restrictions manifestes et coups de boutoir, légitimés (sic) par le cadre légal d’exercice et le code de la presse. Le Collectif des associations contre l’impunité (CACIT) veut concourir à une amélioration du texte et donc à une jouissance pleine et entière de ces droits. Dans cette perspective, elle engage une campagne et entend déployer un plaidoyer.
Dans un communiqué, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) dénonce l'acharnement de la justice togolaise contre les confrères journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah. Il plaide pour leur libération et la levée du contrôle judiciaire à l'encontre d'Isidore Kouwonou. Lecture.