Voici en effet pourquoi je soutiens les gouvernants actuels du Mali. D'abord j'ai une pleine souvenance de la brûlure politique qui caractérisait le Mali en 2020, non-seulement avec le terrorisme et le djihadisme qui ont pris les 80% du territoire, mais aussi, avec l'ébullition politique marquée par des sorties massives des maliens dans les rues pour contester le régime d'IBK qui accumulait des arriérés de salaires au sein de l'administration publique, volait les élections et éprouvait d'énormes difficultés pour assumer les charges régaliennes de l'État.
Il se pourrait que je sois sous-informé, mais je ne sais si, après le deuxième communiqué de l'État major général des FAT, reconnaissant une confusion qui a entraîné le bombardement, par inadvertance, des 7 jeunes sur leur vélo, une action quelconque a été initiée allant dans le sens d'apaiser les cœurs des familles ainsi éplorées.
A compter de ce 19 juillet, les prix des produits pétroliers à la pompe ont à nouveau grimpé. 700fcfa pour le super sans plomb, alors que le gas-oil atteint la barre de 800fcfa.
Les attaques terroristes ne cessent de se multiplier dans le nord de notre pays depuis quelques mois déjà. Et le Président de la République n'a lui non plus cessé de faire le déplacement sur les lieux de ces théâtres affligeants pour, dit-on, conforter le moral des militaires au front.
Les philosophes nous ont appris que pour aborder un sujet avec lucidité et conduire un raisonnement rectiligne persuasif, il faut toujours procéder par un questionnement sans parti-pris. Fort de ce principe, j'aimerais revenir sur le différend qui oppose présentement le Mali à la Côte d'Ivoire, à propos des 49 soldats en état d'arrestation.
Je ne sais vraiment pas si c'est la bonne version et j'aimerais croire que précisément, il s'agit du brouillon du communiqué qui a été lu à la télévision nationale hier dimanche, au journal de 20h.
Il est clair que chaque citoyen, quel qu'il soit, est le premier responsable de sa propre vie et donc de sa sécurité. De ce point de vue, l'accident de Bako survenu il y'a trois jours, à près de 8 km de Walaha et qui a engendré la mort de 13 citoyennes et la blessure d'au moins 15 autres, engage en premier, la responsabilité du conducteur. Celui-ci aurait dû s'assurer de l'état de son véhicule, de sa capacité réelle à porter tous ces passagers avant de s'y aventurer.
Il semble, selon les abondantes informations qui ont envahi les réseaux sociaux depuis samedi, que notre pays le Togo, ferait désormais partie des pays de Commonwealth, qui regroupe essentiellement des États d'expression anglaise.
Voilà-le, Rock Christian Kaboré, six mois seulement après son renversement par le colonel Henri Damiba. Bien que visiblement sonné par cette dure épreuve qui lui est tombée dessus, l'homme a humblement et gentiment accepté l'invitation de celui qu'il est pourtant en droit de considérer comme son ennemi juré qui l'a empêché de jouir pleinement et entièrement du pouvoir à lui confié par le peuple burkinabé.
Hier mardi 21 juin, notre pays le Togo a, encore une fois, commémoré ses martyrs. La journée a évidemment été fériée sur toute l'étendue du territoire national et des cérémonies de dépôt de gerbes de fleurs ont été faites ici et là, en mémoire des hommes et femmes qui ont perdu leur vie pour la cause de la nation togolaise, depuis la colonisation jusqu'à ce jour.