ACTUALITES Afrique PAYS Politique Togo

Opinion- Union Africaine et CEDEAO ont une dette envers les Togolais

2005, une année de bascule pour le Togo. A la mort du général Gnassingbé Eyadéma après 38 ans de règne sans partage, son fils, Faure Gnassingbé, accapare le pouvoir par un coup d’Etat, avec le soutien de quelques généraux. Suite au tollé des Togolais, et à travers le monde, il recule, puis organise une élection frauduleuse avant de s’installer à nouveau dans le fauteuil présidentiel. Un tour de passe-passe qui ne trompe personne.

ACTUALITES PAYS Politique Togo

Togo- Sénégal: Nathaniel Olympio aux « intellectuels togolais »

Ça y est, c’est fait ce 15 février 2024. Le Conseil constitutionnel vient de retoquer la loi votée à l’Assemblée nationale et le décret repoussant l’élection présidentielle. Le droit est dit, la Constitution est respectée. Les juges constitutionnels viennent ainsi de redonner à la démocratie au Sénégal un éclat terni ces derniers temps. La pression devrait en principe retomber.

ACTUALITES Justice OPINIONS PAYS Politique Togo

Togo – Départ Pius Agbetomey : Dans quel état laisse-t-il l’administration judiciaire ?

L’institution judiciaire va très mal au Togo. Rendre la justice est devenue une vente aux enchères. C’est le plus puissant qui l’emporte. Des auxiliaires de justice jusque dans les hautes sphères, la corruption a pénétré tous les services de cette administration. C’est en substance ce que disait en décembre dernier le président de la Cour suprême et président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), sa deuxième sortie sur le sujet – quelque peu curieuse vu son statut – en moins de deux ans. Alors, si les plus hautes autorités judicaires dénoncent souvent cette situation, pourquoi n’observe-t-on aucune amélioration depuis tant années ? Peut-être faut-il chercher du côté de la gouvernance même du pays.

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Nathaniel Olympio : “Encore une fois, le pouvoir togolais passe à côté de l’essentiel”

Encore une fois, le pouvoir togolais passe à côté de l’essentiel, en décidant de porter le nombre de députés de 91 à 117 pour les élections législatives prévues en mars prochain. Il esquive ainsi le problème posé par l’opposition – celle qui va aux prochaines élections – qui réclame en l’occurrence, et à juste titre d’ailleurs, la révision du découpage électoral.