Togo-Adrien Béléki Akouété : « La liberté syndicale n’est pas libertinage »

Intervenant ce matin sur les ondes de Victoire FM, Adrien Béléki Akouété, l’ancien Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) a réagi par rapport à la décision du gouvernement portant relecture du nouveau code du travail.

D’entrée, l’ancien patron de la CSTT tenait à faire cette précision : « Le Syndicat professionnel est différent de la fédération qui regroupe plusieurs syndicats. La fédération est aussi différente de la confédération qui regroupe plusieurs fédérations syndicales. Donc pour un syndicat professionnel, lorsqu’on est admis à la retraite ou lorsqu’on est licencié, vous ne pouvez plus gérer le syndicat ».

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Pour Adrien Béléki Akouété, c’est tout à fait normal qu’on procède un peu à une restructuration du milieu syndical togolais. A l’en croire, la liberté syndicale ne doit pas donner lieu au libertinage.

« Oui quand on parle de liberté syndicale, on ne parle pas de libertinage non plus. On ne peut pas se lever tous les jours et créer des syndicats. Donc la liberté syndicale n’est pas encore étouffée », a-t-il rassuré.

Revenant sur la question de la grève, l’ancien Secrétaire Général de la CSTT indique qu’il est normal qu’on ait un texte qui régit cela. « On ne peut pas aller en grève comme on veut. Il y a des processus. La grève est l’arme ultime de tout mouvement syndical. Vous pouvez menacer, mais utiliser la grève à chaque fois, revient à dire que vous-mêmes, vous déconsidérez votre arme qui vous sert à faire pression. Mais j’attends de voir les nouveaux textes pour me prononcer. De toutes les façons, je crois qu’il faut vraiment réorganiser les choses dans notre pays », a-t-il conclu.

Rappelons que c’est seulement en décembre dernier que l’Assemblée nationale togolaise a voté le nouveau code du travail.

One thought on “Togo-Adrien Béléki Akouété : « La liberté syndicale n’est pas libertinage »

  1. Il a en parti raison, les gens abusent parfois du droit de grève. Nous avons assez d’évènement malheureux à travers ces grèves. Aussi faut-il compendre que malré les efforts substantiels du gouvernement beaucoup reclament plus en comparaison à ce qui se fait dans les autres pays de la sous-region. Il y a beaucoup à faire et le gouvernement doit faire de son mieux. Corser uniquement les choses ne sera pas la solution.

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