Noureddin Bongo Valentin, le fils du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba (ABO), s’est confié à la presse. C’est la première fois qu’il parle publiquement depuis qu’il a été nommé Coordinateur général des affaires présidentielles par son père en 2019.
Celui qui est considéré comme un jeune homme en préparation pour succéder à son père à la tête du Gabon s’est confié à l’agence Ecofin. Une interview dans laquelle il s’est montré parfois menaçant sans toutefois parvenir à convaincre.
Lorsque la question relative à sa véritable nationalité lui a été posée, Noureddin Bongo Valentin répond en comparant son cas avec celui par exemple de Barack Obama, l’ancien président américain qui, selon lui, “en a été (aussi) victime”.
Et de menacer : “Je mets un point d’honneur à porter plainte contre les auteurs d’accusations fantaisistes et mensongères”. Ses compatriotes apprécieront cette réponse.
L’interviewé ajoute qu’il est fier de porter le patronyme de son père et de son grand père, estimant qu’il sait “que les Gabonaises et les Gabonaises (le) jugeront sur les résultats, sur les améliorations significatives apportées à leur quotidien et non sur un délit de patronyme que certains, en manque d’arguments, agitent de manière pavlovienne”.
Accusé de s’être enrichi illicitement, assigné au Tribunal de Libreville pour qu’il justifie l’origine de sa fortune, Noureddin Bongo Valentin, rétorque qu’aucun de ses détracteurs n’a pu apporter “aucune preuve” de ces accusations qui, en réalité, souligne-t-il, n’ont pour objectif que de “salir la réputation d’une personne pour la déstabiliser”.