C’est connu de tous. Les Togolais sont asphyxiés par des taxes. Le comble, les gouvernants, non satisfaits des taxes existantes et qui constituent un souffre-douleur pour les citoyens, continuent d’en créer presque tous les jours. Conséquence, le pouvoir d’achat continue de dégringoler, la misère et la pauvreté gagnent inexorablement du terrain, faisant des populations togolaises des esclaves dans leur propre pays.
Dans quelques jours, l’augmentation des frais de péage décidée par les autorités va entrer en vigueur. Inutile de revenir ici sur ce que doit payer les différents usagers de la route. Mais ce qu’on ne comprend pas, c’est le fait d’augmenter ces frais au niveau des péages alors que sur chaque litre d’essence acheté, il y a déjà ce que les Togolais paient pour l’entretien des routes.
Il faut dire qu’au Togo, surtout dans la capitale Lomé, les routes sont dans un état lamentable. Même celles qui ont été réfectionnées sont méconnaissables à chaque goutte de pluie. Et pourtant, en dehors du financement des partenaires en développement qui injectent des centaines de millions voire milliards dans l’aménagement de ces routes, il existe l’argent prélevé sur chaque litre d’essence acheté par les pauvres togolais pour les entretenir. Où va cet argent pour qu’on justifie aujourd’hui l’augmentation des frais de péage par l’entretien des routes qui revient cher ?
On sait comment sont gérées les sociétés d’Etat. Pas besoin de revenir sur l’ancêtre de SAFER (la société qui s’occupe des péages, et donc de l’entretien routier), le FER, où un certain Ferdinand Tchamsi n’a pas pu justifier des milliards qui ont disparu de la caisse de cette société. Aujourd’hui, le SAFER semble prendre le même chemin, puisqu’aucun Togolais ne peut dire qu’il connait comment les fonds sont gérés dans cette société. Et pourtant, ce sont des centaines de millions que ces péages génèrent chaque semaine.
Avec cette augmentation des frais de péage, on oblige les Togolais à payer deux fois pour l’entretien des routes. Or la période où cette décision est prise, est vraiment délicate. La pandémie Covid-19 a déjà fragilisé le pouvoir économique des citoyens. Dans ce contexte, il faut plus aider les populations que de les envoyer à l’abattoir avec de telles décisions. Mais tout porte à croire que cela ne fait même pas encore partie des préoccupations des dirigeants de ce pays.
Il faut peut-être le rappeler, le prélèvement sur le litre d’essence acheté par les Togolais est un volet du dossier « Pétrolegate » révélé par notre confrère L’Alternative.
Pays : Togo. Capitale : Lomé. Resources : taxes. Les taxes sont prélevées partout, mais rien ne bouge, oh pauvre Togo qui t’avait maudit. C’est triste, triste. Rien que la méchanceté. Togolais réveillez vous. Ne vous laissez pas baiser tout le temps. Trop c’est trop. Merci
TOGO DEBOUT!!!!