Depuis la semaine dernière le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko, a, au nom de légalité des chances, commis un communiqué interdisant les cours de répétition dans les établissements scolaires privés comme publics. Une décision diversement appréciée.
Alors que l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO) dénonce « une décision impopulaire », la Ligue des consommateurs du Togo (LCT), pour sa part, salue la décision du ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko, d’interdire les cours de répétition dans les établissements.
Dans une déclaration en date du lundi 8 mars 2021, la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) fait part de sa satisfaction suite à la décision du ministre Kokoroko : « La LCT félicite le Ministre pour cette décision qui, sans nul doute, sera un soulagement pour les parents. Elle appelle les collaborateurs du Ministre à veiller à l’application de ladite décision », peut-on lire dans la note.
Selon la LCT, les cours de répétions dans les établissements scolaires « pénalise les élèves qui n’ont pas de moyens financiers (…) et aussi rame à contre-courant de l’objectif de l’éducation pour tous que vise à atteindre notre pays ».
Contrairement à la LCT, d’autres observateurs dont le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) du Prof Komi Wolou estiment que le gouvernement doit concerter tous les acteurs concernés avant toute mesure tendant à interdire les cours de répétition dans les écoles privés comme publiques.
Il fudra aussi interdire aux medecins du publique d’exercer dans les cliniques privees. Ils font acte de presence dans les hopitaux le matin pour recrutter les malades en les demandant de les rejoindre dans les cliniques privees l’apres midi et les week-end. Ceux qui n’en ont pas les moyens ne sont pas traites meme si la fin du mois, ces medecins recoivent leurs salaires et autres primes de l’etat. C’est le meme principe pour les enseignants salaries de l’etat charges d’enseinger les eleves des du publiques soutirent les sous aux parents pour donner les cours de repetitions. J’espere que l’interdiction du gourvernement ne touche pas les cours gratuits donnes par des benevoles et associations et qui sont ouverts a tous.