Togo-Kofi Yamgnane et ses « mémoires d’outre-haine »

Le franco-togolais Kofi Yamgnane n’est plus à présenter. L’homme politique a publié vendredi un livre intitulé : « Mémoires d’outre-haine ».

L’ouvrage qui fait 272 pages, est un condensé de centaines de lettres racistes que l’auteur a reçues depuis son élection à la marie de Saint-Coulitz (Finistère) en 1989. Dans ce livre, Kofi Yamgnane entend « montrer au grand public la face de cette France hideuse qui n’a rien à voir avec ce qu’il croyait être la réalité ».

« Espèce de macaque, gros singe noir, remonte dans tes arbres… » ou « Les Bretons sont-ils à ce point tarés, dégénérés, alcooliques pour ne trouver qu’un nègre à élire – c’est la fin d’un monde » : Kofi Yamgnane a conservé toutes les lettres, anonymes ou non, reçues tout au long de sa vie politique en France.

« J’écris sans haine et sans colère, juste pour soigner les plaies des pauvres hères qui se sont trompés de colère, et pour amener les autres, la multitude, à le savoir », écrit-il, évoquant également le « profond traumatisme » vécu et partagé avec sa famille et ses amis.

Notons que Kofi Yamgnane, arrivé à 19 ans en France pour y faire ses études, est élu en 1983 conseiller municipal à Saint-Coulitz, puis en 1989, maire de la petite commune de 400 âmes.

Militant du Parti socialiste, il sera ensuite Secrétaire d’Etat aux Affaires sociales et à l’Intégration (1991-1993), conseiller général du Finistère (1994-2008) et député socialiste du Finistère (1997-2002). Il fut également candidat aux élections présidentielles togolaises de 2005 et 2010.

2 thoughts on “Togo-Kofi Yamgnane et ses « mémoires d’outre-haine »

  1. A bien voir, le franco-togolais Kofi Yamgnane a bien fait de conserver toutes ces missives et de les mettre dans une oeuvre pour que le grand publique, surtout ces africains d’origine qui se voilent la face en se disant être français. Il faut dire que cette histoire d’assimilation est un concept qui traduit si bien l’hypocrisie des Français. Quand les blacks les aident à gagner des trophées là c’est bien mais après ces noirs demeurent dans la conscience collective comme de pauvres nègres et rien de plus.

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