D’aucuns pourront dire que ce sont les grands oubliés de la chaine des universitaires. Eux, ce sont les enseignements vacataires de l’Université de Lomé dont les conditions de travail sont précaires.
Mais beaucoup d’entre eux préfèrent taire le sujet, au risque d’une sanction. Exaspérés, ils décident de s’unir afin de créer une plateforme plus ou moins revendicative.
Il s’agit du Cadre de Réflexion et d’Actions des Enseignants Vacataires de l’Université de Lomé (CRAEV/UL). Le cadre en question servira à organiser des échanges avec les autorités universitaires pour une réflexion constante sur les conditions de travail des EV.
Même si pour l’heure, aucune date n’est mentionnée, la question semble réunir bon nombre qui s’expriment anonymement, mais hésite à entrer en action.
La peur de se voir infliger une sanction prime sur la volonté de changer la donne. Ainsi, nombre d’entre ces EV semblent adhérer à la plateforme, mais sont réticents à se prononcer sur le sujet qui les réunit.
Les enseignants vacataires de l’Université de Lomé manquent de statut. D’après les indiscrétions, ces derniers n’ont ni assurance, ni protection, retard sur le salaire et autres.
Il s’agira pour les adhérents de la plateforme d’aller au dialogue avec les autorités universitaires afin d’aborder des meilleures conditions de travail, surtout en ce temps de pandémie.