Suite à la mort du chef de l’Etat tchadien, blessé mortellement au front, les militaires ont pris le pouvoir à travers la mise en place d’un conseil militaire de transition, provoquant ainsi la colère de l’opposition qui exige le retour à l’ordre constitutionnel.
L’annonce de la mort du Maréchal Idriss Deby Itno ce mardi a été suivie de la publication d’une « charte de la transition » qui abroge la Constitution, dissout l’Assemblée nationale, le gouvernement avec l’instauration d’un couvre-feu.
Un conseil militaire de transition dirigé par le Général Mahamat Idriss Deby, le fils du défunt, est mis en place pour une durée de 18 mois à l’issue duquel de nouvelles élections devront être organisées.
L’opposition parle de Coup d’Etat, de succession dynastique. « Le rôle des militaires est d’assurer la sécurité aux frontières, pas de prendre le pouvoir », dénonce Mahamat Bichara, le porte-parole d’un regroupement d’une trentaine de partis politiques.
Mahamat Idriss Deby rassure : « Le Conseil militaire de transition n’est pas là pour confisquer le pouvoir ». Selon Jean Bernard Padaré, le porte-parole du parti de l’illustre disparu, cette instance militaire a pour objectif de préserver « l’intérêt supérieur de la nation ».
Les opposants menacent d’appeler au soulèvement populaire et demandent une transition civile sur fond d’un dialogue inclusif. Ils soupçonnent le fils du Maréchal de vouloir suivre les traces de son père qui a pris le pouvoir après un coup de force militaire et ensuite l’a confisqué pendant plus de trois décennies.
« Ce n’est pas le rôle de l’armée de prendre le pouvoir ni de le gérer. Même si on parle de 18 mois, après les gens sont capables de créer une rébellion pour pouvoir prolonger le fils du président qui a presque l’âge que son père avait quand il a pris le pouvoir… Mahamat Idriss Déby qui va faire encore 30 ans au pouvoir. Ce sont nos craintes », justifie l’opposant François Djékombé, le premier responsable du parti Union sacré de la République.
Les obsèques nationales en mémoire d’Idriss Deby Itno sont programmées pour ce vendredi 23 avril 2021 à N’Djamena. Pour le moment, peu de personnes savent les circonstances exactes dans lesquelles il a été touché mortellement au front en combattant les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).
Ah les negres .Ils ont toujours le même comportement . Une succession patrimoniale et président à vie .Je ne comprends pas pourquoi les Africains s’emballent pour la mort d’un dictateur . Donc au Tchad comme le Togo il n’y a que les Deby et Gnassingbé pour diriger ces pays respectivement . D’ailleurs il susurre dans la cité que le mongole national est d’origine tchadienne donc cela ne m’apas surpris que l’armée a remis le pouvoir au fils . C’est du déjà vu