Zato Kadambaya est le représentant du Parti du Peuple et d’Intégrité (PPI) aux États Unis. L’homme politique se prononce sur l’affaire Pegasus. Il lève la voix contre Faure Gnassingbé et son gouvernement.
Zato Kadambaya désapprouve complètement “ce gangstérisme” du régime de Faure Gnassingbé. Il s’indigne. Il trouve inadmissible que le pouvoir de Lomé, pour “satisfaire un voyeurisme d’Etat”, décide de mettre sur écoute les opposants, les journalistes et les militants des droits de l’homme dans le pays.
Pour le représentant du PPI aux Etats Unis, la gravité de la situation doit amener l’Assemblée nationale à interpeller le gouvernement pour situer l’opinion sur le choix du Togo d’utiliser Pegasus pour l’espionnage.
« C’est terrible, j’ai demandé que l’Assemblée nationale interpelle le Ministre concerné pour des explications. Il appartient à l’Assemblée nationale puisqu’elle est mandatée de veiller à l’acte du gouvernement. Au moment où les Togolais cherchent l’argent pour acheter du maïs, le régime togolais, lui, trouve sa priorité dans l’espionnage, qui est une pratique contraire à la démocratie », a déclaré Zato Kadambaya.
Selon lui, tout ceci démontre une fois de plus que le bien-être des populations est la cadette des préoccupations de ce régime autocratique des Gnassingbé.
« Dans le programme américain Millenium Chalenge Corporation (MCC), le Togo a été le seul pays a demandé qu’on l’aide avec la communication et l’information. Alors que les autres pays comme le Burkina Faso, le Bénin ou le Ghana demandent la construction des routes, la promotion de l’éducation », a-t-il relevé.
Et d’ajouter : « Nous sommes en train de déranger le régime, c’est pourquoi il nous met sur écoute ».
L’homme politique qui croit encore à une alternance politique au Togo, reste confiant. Pour lui, ce n’est qu’une question de temps.
« On va arriver à l’alternance politique. Les autres ont fait plus que ça. Au Togo, ce n’est qu’une question de temps pour que l’alternance soit une réalité. C’est pourquoi on doit bien s’organiser, travailler et trouver de nouvelles stratégies », a-t-il indiqué.
Salut Monsieur Zato Kadambaya .