“Togolais à part entière et Togolais entièrement à part” était l’un des slogans débiles et crétin de l’ère du parti unique fasciste, le RPT, qui fut le cache-sexe malodorant de la dictature militaire du tyran Gnassingbé Eyadéma. Époque de triste mémoire où toutes les tares et la cancrerie se conjuguaient avec la politique du bouc émissaire, la haine, le lynchage public et médiatique, la xénophobie, le régionalisme, le tribalisme, la torture et le crime.
Le Togo se signale encore par l’hostilité de son gouvernement envers les populations. Dans ce contexte de vie chère, Faure Gnassingbé vient de faire procéder à une nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe. Une mesure aux antipodes de ce qui se fait dans les pays limitrophes où des mesures sociales sont prises. Dans une sortie hier, le ministre du Commerce et ses collègues demandent aux Togolais de patienter parce qu’ils réfléchir encore aux dispositions à prendre.
Vendredi et samedi, encore une fois à Pya, toute l'équipe du gouvernement Dogbé, s'est retrouvée autour du Président de la République et des experts pour un énième séminaire gouvernemental. Il semble que cet exercice permet l'évaluation de la mise en oeuvre des projets contenus dans la feuille de route du gouvernement.
Les autorités togolaises sont promptes à réagir vigoureusement et à sanctionner les enseignants pour peu qu’ils organisent des mouvements de grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et de vie.
La dose de rappel va devenir obligatoire. C’est ce qu’on apprend du site republicoftogo.com, vitrine du régime togolais. L’annonce aurait été faite par Dr Mohaman Djibril, responsable de la Coordination nationale de gestion de la riposte contre la Covid-19 (CNGR).
Un chef de l’état est au service du peuple qui le nourrit et le blanchit. Il n’est pas un entrepreneur privé pour faire ce qu’il veut et quand il veut. Les moyens financiers mis à sa disposition le sont pour la mission qui lui est confiée ; c’est pourquoi rendre compte de tout ce qu’il fait, doit être la devise de tout chef de l’état ou président de la République.
Diminuer de 30% les salaires des ministres et du Président, c'est l'une des mesures adoptées le 24 mars dernier par le gouvernement ghanéen qui a injecté 2 milliards de dollars US (1.193 milliards f CFA) dans l'économie du pays.
Beaucoup ont applaudi lorsque « Faurevi » avait promu des femmes aux postes de de responsabilité. Plus les mois passent et plus les Togolais se rendent compte que ces nominations n’étaient juste que de la poudre de perlimpinpin. Rien à mettre sous la dent.
Le Togo ne peut pas être laissé à l’agonie aussi longtemps. Le renoncement au Togo ne saurait être à l’ordre du jour, pour le seul fait qu’un régime illégitime et coupable, un pouvoir brutal et déchainé, ce soit emparé de la Terre de nos aïeux depuis 61 ans. Voguer d’erreur en erreur sans limites, sans savoir être, sans savoir-faire. Et l’arrestation de Jean Paul OUMOLOU est le dernier exemple, patent, du manque de discernement à l’œuvre au Togo.
Il se passe des passes d’armes inhabituelles au sein de l’appareil judiciaire du Togo. Aux circulaires N°001/MJL/SG et N°002/MJL/SG prises respectivement les 14 et 25 octobre 2021, l’Union Syndicale des Magistrats du Togo (USYMAT) dresse des observations acerbes au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation.