Un chef de l’état est au service du peuple qui le nourrit et le blanchit. Il n’est pas un entrepreneur privé pour faire ce qu’il veut et quand il veut. Les moyens financiers mis à sa disposition le sont pour la mission qui lui est confiée ; c’est pourquoi rendre compte de tout ce qu’il fait, doit être la devise de tout chef de l’état ou président de la République.
Diminuer de 30% les salaires des ministres et du Président, c'est l'une des mesures adoptées le 24 mars dernier par le gouvernement ghanéen qui a injecté 2 milliards de dollars US (1.193 milliards f CFA) dans l'économie du pays.
Beaucoup ont applaudi lorsque « Faurevi » avait promu des femmes aux postes de de responsabilité. Plus les mois passent et plus les Togolais se rendent compte que ces nominations n’étaient juste que de la poudre de perlimpinpin. Rien à mettre sous la dent.
Le Togo ne peut pas être laissé à l’agonie aussi longtemps. Le renoncement au Togo ne saurait être à l’ordre du jour, pour le seul fait qu’un régime illégitime et coupable, un pouvoir brutal et déchainé, ce soit emparé de la Terre de nos aïeux depuis 61 ans. Voguer d’erreur en erreur sans limites, sans savoir être, sans savoir-faire. Et l’arrestation de Jean Paul OUMOLOU est le dernier exemple, patent, du manque de discernement à l’œuvre au Togo.
Il se passe des passes d’armes inhabituelles au sein de l’appareil judiciaire du Togo. Aux circulaires N°001/MJL/SG et N°002/MJL/SG prises respectivement les 14 et 25 octobre 2021, l’Union Syndicale des Magistrats du Togo (USYMAT) dresse des observations acerbes au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation.
Dans un communiqué, le Collectif Togo Debout monte au créneau et dénonce l'interpellation arbitraire de Jean-Paul Oumolou à Lomé. Le Collectif exige la libération de tous les détenus politiques. « L’enjeu d’une mobilisation d’une amplitude inégalée reste, au Togo, l’unique alternative à l’épouvantable pantomime que nous infligeons au monde en ce moment », a-t-il souligné. Lecture.
L'avant-projet de loi instituant l'Assurance maladie universelle au Togo, récemment mis sur le tapis le 9 septembre en Conseil des ministres, a été adopté à l'unanimité le 12 octobre dernier à l'Assemblée nationale. Les autorités ne se sont pas arrêtées là, puisque la création d'une Agence nationale devant assurer la gestion de ce projet est en bonne voie.
L’usine Mèches Amina, spécialisée dans la fabrication de cheveux synthétiques, tourne au ralenti. Depuis un mois, les salariés sont en grève pour protester contre des fins de contrat et de réclamer de meilleurs conditions de travail. Après la fermeture de l’entreprise, pour retrouver leur emploi, les coréens (propriétaire de l’entreprise) exigent des travailleurs des lettres d’excuses. Une affaire qui suscite de vives réactions. Pendant ce temps, le gouvernement se mue dans une curieuse attitude.
L’état d’urgence sanitaire est une mesure exceptionnelle pouvant être décidée en conseil des ministres en cas de catastrophe sanitaire, notamment d’épidémie ou de pandémie mettant en péril la santé de la population. Il s’accompagne d’une brochette de mesures restrictives. Et c’est bien souvent du pain béni pour les régimes autocratiques et despotiques comme le Togo.