Quatre (04) ans de prison ferme, c’est la peine requise le 13 août dernier contre Paul Missiagbeto, le Conseiller du Président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) à la Jeunesse, arrêté le 17 mai dernier. Le verdict est attendu le 27 août prochain. Ce rebondissement fait sortir de ses gonds son parti qui ne voit rien d’autre qu’un procès politique. A en croire un communiqué daté du 16 août signé du 1er Vice-président Gérard Adja (photo), Paul Missiagbeto ferait peur à Faure Gnassingbé.
« Au terme d’un procès épique intervenu au Tribunal de Première Instance de Lomé, le 13 août 2021, où l’accusé fit une défense pro domo affichant ses convictions politiques, aidé par son conseil, le substitut du Procureur de la République lui fit savoir qu’il fait peur à Faure Gnassingbé », nous apprend le communiqué, et de déplorer la peine requise contre lui et un procès politique et téléguidé : « Il a été donc requis contre lui une peine de prison ferme de 4 ans, le délibéré prévu pour le 27 août 2021. Démonstration est ainsi faite qu’il s’agit en l’espèce d’un procès politique ! ».
Les conditions d’arrestation, de garde à vue et le traitement même de l’affaire révoltent le MPDD. Paul Missiagbeto « est arbitrairement détenu en prison après avoir été enlevé en son domicile nuitamment devant sa femme et ses enfants par des éléments civils de la gendarmerie nationale qui ont saccagé son domicile et celui de sa défunte mère, après une perquisition infructueuse sans qu’il ne lui soit notifié les motifs de son interpellation en violation des lois de la République », indique le communiqué, relevant que ce sont les tribulations vécues par son fils qui ont entraîné la mort de la maman du Conseiller d’Agbeyome Kodjo.
« Gardé deux semaines au SCRIC à vue pour les besoins de l’enquête, il a fallu recourir à son téléphone et en particulier à ses échanges WhatsApp pour l’informer qu’il a diffusé de fausses nouvelles qui circulaient déjà sur la toile ; ceci, en violation du code de procédure pénale en vigueur au Togo », peste le parti, dénonnçant «l’absence de notification des motifs de l’interpellation au justiciable et pour lesquels, pour les besoins de l’enquête, il doit être gardé à vue », « la violation de la Constitution togolaise en ses articles 25 et 29 relatifs à la liberté d’expression et au secret de la correspondance, des communications et télécommunications », de même que de « nombreux vices de procédure qui ont entaché son mandat de dépôt »..
« M. Paul Missiagbeto est persécuté depuis 2019 pour ses convictions politiques et son engagement aux côtés du Président élu, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo », fustige dans ce communiqué le MPDD qui dénonce «énergiquement cette grave dérive autocratique dans notre pays avec la banalisation systématique des graves atteintes aux droits de l’Homme tendant à la mise sous éteignoir des adversaires politiques ».
Devant la situation, la formation politique d’Agbeyome Kodjo « interpelle les représentations diplomatiques au Togo et en appelle au Peuple togolais, aux organisations de défense des droits de l’Homme, aux démocrates et aux Patriotes à travers le monde pour faire échec à cette imposture d’une justice aux allures staliniennes dont l’unique dessein est de faire taire et intimider tous ceux qui contestent la gouvernance artisanale du Togo et les résultats frauduleux de la dernière élection présidentielle ».
Le Tabloïd Togo
qUI FAIT PEUR fAUREß DES BANDE DE CRIMINELS:
Au lieu de corriger vos erreurs vous parlez de ce type…
laisses ces bandits corrompus de la dm* et branche du régime sanguinaire rptunir qui continuent à jouer de la comédie. .
ceux qui font peur au régime sanguinaire , le rptunir a utilisé la dm* pour les affaiblir , sinon la dm* n’est rien d’autre que le bras gauche de rptunir .