Les fonctionnaires gabonais seront surveillés par des pointeuses biométriques. L’annonce a été faite par le ministre de l’Emploi, de la Fonction publique du Travail et de la Formation professionnelle, avec pour but d’assainir les finances publiques.
Le ministère en charge de la fonction publique veut installer des pointeuses biométriques. Le dispositif permettra un contrôle de présence au poste plus efficace des agents publics. «Nous avons donc envisagé la mise en œuvre de projets qui vont nous permettre de maîtriser le recrutement, le contrôle de présence de l’agent et de sa productivité à travers l’installation de pointeuses biométriques qui devront être connectées à la Solde», renseigne Madeleine Berre, ministre de l’Emploi, de la Fonction publique du Travail et de la Formation professionnelle.
Dans la pratique, l’agent public sera pointé à l’arrivée et départ de sa journée de travail. Ce qui devrait permettre à l’Etat de mieux contrôler les activités de l’Administration et d’avoir une idée sur les fonctionnaires fantômes. Ces absents du poste depuis plusieurs d’années pour certains, et souvent absents des semaines entières pour d’autres, mais rémunérés.
«Nous avons également évoqué l’amélioration des ressources humaines pour dématérialiser la procédure de recrutement et, c’est parce qu’on va améliorer tous ces aspects en amont que nous allons pouvoir améliorer la dépense du salaire et améliorer l’efficacité de la productivité de l’agent public», a ajouté Madeleine Berre. Elle assure que les projets sont mis en place mais devraient être accélérés pour une modernisation des ressources humaines, une maîtrise de la paie et du recrutement. «C’est une contrainte, nous devons améliorer la productivité de nos agents et les redéployer en fonction de leurs compétences et fonctionner comme une administration moderne, avec tous les outils informatiques qui s’imposent», a-t-elle conclu.