Le ministre de tutelle déplore que le fait que des chefs d’établissement scolaire continuent de percevoir « des frais supplémentaires » alors que le gouvernement a décrété la gratuité des frais de scolarité.
Bien que l’Exécutif togolais ait rendu gratuite effective les frais de scolarité au niveau du préscolaire, du primaire et du secondaire, certains responsables d’écoles continuent de les exiger.
« … il nous est revenu, de manière récurrente, que des chefs d’établissement perçoivent des frais supplémentaires, au de-là des frais parallèles fixés », notamment à 3000 de FCFA pour le collège, 5000 de FCFA pour le lycée, rappelle le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat dans une note de service.
Le Professeur Dodzi Komla Kokoroko, puisque c’est de lui qu’il s’agit, « rappelle que seuls les frais parallèles tels que fixés, peuvent être perçus, sur autorisation préalable du Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, et par délégation, des structures éducatives déconcentrées ».
En clair, poursuit la note de service, « aucun chef d’établissement ne doit exiger d’un parent d’élève, le payement de frais supplémentaires ou spéciaux pour l’inscription aux examens, l’achat de tables-bancs, de fournitures, de matériels ou pour tout autre besoin », avec la précision que les contrevenants à cette décision officielle et publique s’exposent « à la rigueur des sanctions en vigueur ».