A l’issue de l’assemblée générale de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’homme (AFCNDH) tenue le lundi 20 septembre 2021, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Togo est élue présidente de cette instance.
Ce congrès fait en mode virtuel en raison de la situation sanitaire a été l’occasion pour le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de la Côte d’Ivoire de se faire confier la présidence pour une durée de trois (3) ans, en remplacement de la Commission nationale des droits humains du Niger.
La CNDH du Togo assure désormais la vice-présidence, accompagnée de celles de la Mauritanie et de la République démocratique du Congo (RDC).
« Ce nouveau bureau est élu pour un mandat de trois (03) ans. Il remplace le bureau sortant dirigé précédemment par la Commission nationale des droits humains du Niger, avec comme 1er Vice-président, le Conseil national des droits de l’homme du Maroc, 2e Vice-président, le Protecteur du Citoyen en Haïti et trésorier, la CNDH du Togo, qui est toujours membre du bureau », rapporte une source.
La Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDHF) de la République française, elle, s’en sort avec le Secrétariat général.
L’assemblée générale de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’homme a mobilisé trente trois (33) institutions nationales en charge de la promotion et la protection des droits de l’homme. Néanmoins, « seules les INDH de statut A ont pris part au vote, c’est-à-dire celles jugées conformes aux Principes de Paris par le Sous-comité d’Accréditation de l’alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI) », complète notre source.
Créée en mai 2002 avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’AFCNDH, dont le siège se trouve à Paris en France, est un réseau des commissions nationales des droits de l’Homme de l’espace francophone. Sa mission, valoriser et renforcer le rôle des institutions nationales des droits de l’homme dans la promotion et la protection des droits de l’homme.
Toujours la comédie de mauvais goût