Le Directeur du CEG Doulassamé à Atakpamé (167 km au nord de Lomé), et son adjoint sont relevés de leurs fonctions pour atteinte à l’intimité de jeunes filles élèves de l’établissement.
Vendredi dernier, les mis en cause avaient initié une sensibilisation sur la sexualité à l’endroit des élèves. Et dans le cadre de cette action, le Directeur et son collègue ont donc usé des moyens peu orthodoxes pour faire passer leur message.
Au cours de cette sensibilisation, il ressort que ces derniers ont demandé à ce que les jeunes filles vierges de l’école se mettent systématiquement debout. Chose qui a porté un coup à la dignité de plus d’un des apprenants, surtout au niveau de celles qui ne répondent pas au critère.
L’affaire n’a donc pas tardé à atteindre les hautes sphères dans cette localité du pays et à faire jaser les internautes qui n’ont pas du tout manqué l’occasion de placer des commentaires déplaisants.
Devant cette situation qui porte atteinte à la dignité des filles dudit établissement, la hiérarchie a décidé de la suspension des deux enseignants ce lundi 18 octobre 2021.
« Messieurs GNANOU Komlan Kokou, N° Mle 050115-D, ANGLAIS, directeur de CEG et AGBEMADO Kokou, N° Mle 073090-L, HG/ECM, sont suspendus des activités administratives et pédagogiques au CEG Doulassamé. Les intéressés sont provisoirement mis à la disposition de l’IESG Article », lit-on dans une note signé du Directeur régional de l’éducation, Yawo Dosseh.
D’après certaines sources, les sieurs GNANOU Komlan Kokou et AGBEMADO Kokou auraient posé cet acte sous l’impulsion des parents d’élèves face au phénomène de grossesse précoce qui prend de l’ampleur dans les établissements scolaires au Togo.
“Les filles vierges une fois connues, seront incitées au travail à l’école à travers une prime”, rapporte Globalactu.
le fait que les deux enseignants demandent aux jeunes filles vierges de se mettre debout, c’est ça qui constitue une atteinte à leur intimité et on les sanctionne si sévèrement, pas d’avertissement. Pourtant dans ce pays une personnalité qui est ministre actuellement a été citée dans une affaire d’assassinat de jeunes filles à Agoè Camp FIR il y a quelques années mais silence radio. même le ministre de l’enseignement primaire et secondaire n’a t-il pas été suspendu par le CAMES? Avant de sanctionner, il faut avertir à moins que ce soit une faute lourde. donc si on sensibilise les jeunes filles à demeurer vierge, c’est une atteinte à leur intimité? on est où là