Les membres de la Fédération des syndicats de l’éducation Nationale (FESEN) laissent entendre qu’ils ne sont pas du tout contents de la position du gouvernement à l’issue de la rencontre du 30 septembre dernier.
C’est donc à travers un courrier envoyé au ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, qui se trouve être également le président du Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du protocole d’accord relatif au secteur de l’éducation nationale, que le bureau de la FESN laisse éclater sa colère.
En effet, les membres de cette Fédération disent avoir analysé la « position du gouvernement à la rencontre du 30 septembre 2021 subordonnant la gratification exceptionnelle promis aux enseignants fonctionnaires à la revue complète du statut général de la fonction publique », au cours d’une rencontre tenue le 6 octobre dernier à Lomé.
Ce qu’il faut retenir est que la FESEN « exprime son mécontentement face à ce dilatoire et demande au gouvernement de bien vouloir situer les enseignants sur le montant mensuel et l’effectivité de la jouissance de la gratification exceptionnelle au plus grand tard le 29 octobre 2021 ». Si elle n’obtient pas gain de cause, elle va appeler « ses membres et sympathisants à observer une cession de travail les mercredi 2 et jeudi 4 novembre 2021 ».
Avant le début de la nouvelle année académique 2021-2022, la même fédération a menacé d’appeler ses membres à entrer en grève.