La Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) rejoint le Syndicat des enseignants du Togo (SET) en dénonçant avec la dernière rigueur, les propos du ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko à Dapaong le 26 mars dernier.
Après le mot d’ordre de grève observé par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) les 3 et 4 novembre dernier, les sanctions sont tombées. Et Dieu sait si elles sont lourdes. 1 345 directeurs d’écoles ont été virés de leur poste. On se doutait que ce mouvement, suivi par de nombreux enseignants, malgré la sortie de Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, et de Dodzi Kokoroko celui des Enseignements, qui ont déclaré l’illégalité de cette la grève, des représailles seront sorties. Mais pas aussi lourdement.
La décision du Prof Komla Dodzi Kokoroko, ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat sera sans appel. 1192 directeurs d’établissements du préscolaire et primaire public sont mis en disponibilité.
Les 3 et 4 novembre 2021, le secteur de l’éducation togolaise sera un peu paralysé. Les enseignants réunis au sein de la Fédération des syndicats de l’éducation Nationale (FESEN) prévoient observer une cessation de travail de 48 heures. Au niveau du gouvernement, l’on brandit des menaces pour dissuader les grévistes.
Le mot d'ordre de grève lancé par la Fédération des syndicats de l’éducation Nationale (FESEN) les 3 et 4 novembre 2021 ne fait pas l'unanimité au sein des organisations syndicales du secteur de l'éducation au Togo.
La Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) appelle les enseignants à observer une cessation de toute activité pédagogique durant deux jours, à compter du mercredi 03 novembre 2021.
Les membres de la Fédération des syndicats de l’éducation Nationale (FESEN) laissent entendre qu’ils ne sont pas du tout contents de la position du gouvernement à l’issue de la rencontre du 30 septembre dernier.