Gerry Taama : « A la FESEN d’obtenir la réintégration de ce reliquat »

Depuis quelques jours, les informations font état de la réintégration de certains chefs d’établissements limogés dans le cadre de la grève organisée par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) les 3 et 4 novembre 2021. Le président du Nouvel Engagement togolais, Gerry Taama, régissant à cette nouvelle, s’est félicité de cette décision du gouvernement. Il demande à la FESEN d’obtenir la réintégration du reste des chefs d’établissements.

Lire la réaction de Gerry Taama.

Dieu merci, les directeurs d’établissements sont presque tous réintégrés. Merci au gouvernement pour l’écoute.

Les informations qui nous reviennent sont bonnes. Presque tous les directeurs d’établissement ont été réintégrés. Il manque, selon ce qui m’a été rapporté, une cinquantaine à réintégrer. A la FESEN d’obtenir la réintégration de ce reliquat.

Comme vous le savez, je ne publie jamais mes correspondances tant que le problème soulevé n’a pas trouvé un début de solution, mais je le fais aujourd’hui parce que le courrier envoyé au premier ministre, avec ampliation à la présidence, trouve un bon début d’exécution.

Mes remerciements vont même directement au président de la République et aussi au ministre Kokoroko. Je reste persuadé que cette décision était mauvaise et c’est une bonne chose que de revenir dessus. Attention, je n’ose pas croire que mon courrier et mes seules réactions aient réussi a modifier la décision. Beaucoup de personnes y ont contribué, y compris plusieurs députés, mais je crois aussi que les interpellations et courriers y ont contribué. En situation d’injustice, s’indigner est la plus saine des attitudes. Merci donc au chef d’Etat pour le sens de l’écoute. C’est ce qu’il fallait faire.

Il ne reste plus qu’à reprendre les choses là où elles étaient. Que les syndicats reprennent leur discussion avec le gouvernement, et que le ministre Kokoroko poursuive sa lourde charge de modernisation de l’enseignement du primaire et du secondaire au Togo. Comme je l’ai dit, le secteur de l’éducation est doté de 25% du budget total du pays.

Que la concorde et le sens de l’intérêt commun habitent tout le monde et que nos enfants bénéficient enfin d’une meilleure école.

Que pensez-vous du dénouement de cette histoire ? Selon vous, pourquoi les partis de l’opposition traditionnelle, qui prétendent etre les seuls vrais opposants, semblent ne pas s’intéresser des sujets sociaux, alors que parfois, une réaction collective peut rapidement faire bouger les lignes. Dite le en commentaires.

Indignons-nous vivants.

Gerry

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