Après la grève de 48 heures observée les 3 et 4 novembre derniers, la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) compte reconduire le mouvement ces 10 et 11 novembre. Seulement, le ministre de tutelle Prof Dodzi Kokoroko ne veut pas l’entendre de cette oreille. Il menace de nouveau les grévistes.
Dans une lettre adressée aux Directeurs régionaux de l’éducation (DRE), le ministre en charge des Enseignements primaire et secondaire souligne que la grève de 48 heures que la FESEN compte observer aujourd’hui et demain est « illicite et illégale ».
Par ailleurs, il demande aux Directeurs régionaux de l’éducation de prendre des dispositions pour contrôler les présences effectives aussi bien des directeurs des établissements que des enseignants à leur poste ces mercredi et jeudi. Les enseignants absents à leur poste se verront révoquer.
« A la suite de cette opération de contrôle qui s’étendra sur les 2 jours de grève illicite annoncée, vous devez communiquer une liste fiable des enseignants et chefs d’établissement qui auraient abandonné leur poste. Il sera purement et simplement procédé à leur remplacement par d’autres candidats aux fonctions enseignantes, afin d’assurer la continuité du service public de l’éducation nationale », a indiqué Prof. Kokoroko.
« Les agents qui estimeront avoir été recensés à tort comme gréviste pourront apporter la preuve, par tous es moyens à leur disposition », a-t-il poursuivi.