Dans une réaction sur sa page Facebook, l’Universitaire, Prof. Togoata Apédo-Amah parle des détenus politiques au Togo et de la haine partisane qui ronge l’opposition togolaise de l’intérieur. Il est « temps que les forces démocratiques mettent au pas les trublions en leur sein et relancent une mobilisation générale autour de la libération ici et maintenant sans condition de nos prisonniers politiques », a-t-il souligné. Bonne lecture.
LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES POUR REMOBILISER UNE OPPOSITION DÉMOCRATIQUE PAR TERRE
Trop, c’est trop. L’exercice de tout engagement politique contre le régime des Gnassingbé est devenu un véritable calvaire tant la répression est impitoyable.
Après le chef de parti Djimon Oré, vient le tour de Jean-Paul Oumolou, un responsable de la DMK, d’être embastillé. Dans une démocratie, on ne collectionne pas les prisonniers politiques qu’on exhibe comme des trophées ou des prises de guerre. Seuls les terroristes connaissent des privations de liberté. Tant que la justice sera à la botte du pouvoir usurpé, aucune décision de justice concernant un procès politique ne peut être crédible.
Si le pouvoir illégitime peut se permettre ces enlèvements d’opposants sans crainte de toute riposte politique, c’est le fait de la décomposition de cette frange de l’opposition qui a choisi délibérément et en toute irresponsabilité de s’autodétruire dans une guéguerre pichrocoline.
Cette bataille de chiffonniers dont on se demande si ce n’est pas le pouvoir qui en tire les ficelles, est un crime, une trahison vis-à-vis de la lutte de libération du peuple togolais. Les Togolais n’ont pas adhéré à ces partis pour qu’ils détruisent l’opposition démocratique, mais pour chasser la dictature militaire. Ce faisant, ils ont trahi leurs propres militants.
Au vu de la liste des prisonniers politiques qui s’étend et qui est une menace qui plane sur chaque défenseur de la liberté, il serait temps que les forces démocratiques mettent au pas les trublions en leur sein et relancent une mobilisation générale autour de la libération ici et maintenant sans condition de nos prisonniers politiques. Tous ceux qui, aveuglés par la haine partisane, suivent des leaders sans honneur dont les arguments du débat politique s’enlisent dans la pornographie, les coups bas sous la ceinture, les calomnies grotesques, l’indignité et la vie privée, doivent se recycler ailleurs dans le domaine des ordures.
Cette opposition-là, dans laquelle les Togolais ne se reconnaissent plus, est devenue un sujet de honte. Comment peut-elle sacrifier ses propres prisonniers politiques au profit de l’autodestruction ? Après la présidentielle volée de février 2020, l’animosité, la jalousie, l’arrogance, les frustrations, le dénigrement systématique et les provocations entre la DMK et l’ANC ont délégitimé les leaders et les états-majors de ces deux camps devenus des ennemis mortels. Et Faure Gnassingbé, l’ont-ils oublié ou en ont-ils fait un démocrate ?
La dictature militaire, appartient-elle au passé ? Quel scandale ! Certains partis politiques qui n’appartiennent pas à ces deux camps, au lieu de siffler la fin de la récréation, assistent au triste spectacle avec cynisme et délectation dans l’espoir de ravir le leadership sans combat en vainquant sans péril.
Que l’amour envers les combattants tombés au service du peuple togolais, serve de ralliement aux forces démocratiques pour chasser la dictature militaire !
Ayayi Togoata APEDO-AMAH
L’arrestation de Jean-Paul Omolou fait les choux gras de la presse privée togolaise. Ce qui est étonnant c’est que l’arrestation de ce membre de la DMK n’émeut pas vraiment certains membres de partis politiques de l’opposition togolaise, et des associations de la société civile défenseur des droits humains. Ceci prouve à suffisance que le tissu de l’opposition togolaise a subit sans nul doute des déchirures irréversibles qui seront difficiles à recoudre. L’Ambassadeur du Président de la DMK Agbéyomé Kodjo à traiter de tous les noms d’oiseaux certains hommes politiques de l’opposition et à bien voir, le bougre n’est pas aussi en bonne terme avec certains activistes de la diaspora togolaise, l’exemple le plus patent est la déclaration de Farida Nabourema suite à son arrestation. Comme le disait l’ex chef de file de l’opposition togolaise, aujourd’hui maire du Golfe 4, L’émergence de la DMK sur la scène politique togolaise à fait reculer l’opposition togolaise de plusieurs années.
Le parti ANC a toujours représenté le plus grand parti d’opposition porté par Gilchrist Olympio et son retrait de la scène politique a été vécu par les Togolais comme une trahison.Le flambeau a été donné à Fabre mais celui ci n’ à pas pu rallumer la flamme..Il a choisi aussi de devenir maire, de se draper dans des costumes et de quitter les plages du Togo avec les zemidjan.C’est comme se rallier au système donc une seconde trahison.
Le peuple s’est rabattu sur la DMK et les dernières élections l’ont prouvé.
Mais l’ANC ne digère pas que son parti est mort et que la page est tournée.
Mais pire une guerre ouverte est déclarée contre la DMK qui lui a volé sa place.
Or ce parti doit laisser un autre parti combattre aussi pour qu’on voit ce qu’il peut faire .Jalousie, querelles, haines depuis sont les scènes que montre l’opposition Togolaise et qui fait la joie d’unir.
Et le cas Omolou atteste encore cela car à chaque fois qu’un autre arrive sur le devant de la scène il fait l’objet de calomnie de la partt d’anciens partis existants.Mais les nouveaux aussi critiquent violemment les anciens qu’ils accusent de tous les maux.Ce cercle infernal sans fin décrit un tourbillon qui montre qu’il n’ya pas d’homme charismatique capable de rassembler.Au vu de tout ceci seul Tikpi Atchadam a démontré une capacité de rassemblement gigantesque et qui a fait trembler la terre de nos aïeux et les chaînes internationales du monde en ont parlé depuis des semaines.Cest a ce jour le seul capable de changer la donne.Son long silence est-il aussi une abdication?